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Récemment, le dirigeant d’un grand groupe hôtelier comparait la traversée de la crise générée par la COVID-19 à une aventure. J’ai bien aimé cette comparaison car vivre une aventure est normalement associé à une notion de risque et a généralement un caractère imprévisible. La crise sanitaire s’est vite doublée d’une crise économique sans précédent, affectant de plein fouet l’industrie touristique et tout particulièrement le milieu hôtelier. Le choc fut si soudain, d’autant plus que nous venions de traverser une période de prospérité au cours des trois dernières années. En fait, la seule ombre au tableau avant le début de la pandémie était la difficulté de trouver la main d’œuvre dont nous avions besoin pour opérer nos établissements.

L’importance d’être bien préparés

Partir à l’aventure, si on souhaite en retirer tous les bénéfices, exige une bonne préparation. Et s’il faut vivre l’expérience accompagnés, mieux vaut pouvoir se fier pleinement sur ceux qui en feront partie avec nous. Et même si nous pensons être bien documentés sur l’environnement dans lequel nous vivrons cette aventure, il faut s’attendre à des situations inattendues où on ne pourra pas être en parfait contrôle. Bref, il faut apprendre à prévoir l’imprévisible et être prêt à revoir nos plans pour traverser de la meilleure façon possible cette aventure.

Depuis quelques mois nous affrontons cette crise, une de mes grandes satisfactions est de constater que nous avions pris les décisions et posé les gestes qui nous permettront de survivre. D’une part, nous avons profité des dernières bonnes années pour mettre aux normes et rénover l’Hôtel Château Laurier Québec, de la rénovation de toutes les chambres à la construction d’une toute nouvelle réception, plus accueillante et plus tendance, permettant de bonifier l’expérience des clients dès leur arrivée.

Et puis, l’expérience offerte par un établissement hôtelier est largement tributaire de ses ressources humaines. La gestion et la valorisation des ressources humaines a toujours fait partie de notre ADN. Nous étions confrontés, jusqu’à mars dernier, à des difficultés de recrutement. C’est pourquoi, il était primordial de fidéliser nos employés en offrant de bonnes conditions de travail et en leur manifestant de la reconnaissance. Comme l’a très bien exprimé ma fille Aude, notre directrice générale, dans un billet précédent, la gestion des ressources humaines s’est sans aucun doute avérée un de nos plus grands défis dans cette crise. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons décidé de garder nos deux hôtels ouverts afin de conserver en emploi un maximum de ressources malgré des taux d’occupation anémiques. Leur fidélité sera un atout précieux quand tout redémarrera. La force de ce noyau de personnes compétentes et dévouées est un actif précieux qui nous aura permis de faire de cette crise une aventure qui nous permettra de grandir en équipe.

Être confiant en ses forces

Il y a définitivement des avantages concurrentiels qui nous ont permis de connaître les succès enregistrés au cours des années qui ont précédé la pandémie. Le premier qui me vient en tête et qui sera déterminant lorsque cette crise ne sera plus qu’un mauvais souvenir, est la qualité et la beauté qui font de Québec une destination aussi attrayante. Nous avons la chance de vivre et d’opérer dans une des plus belles villes d’Amérique du nord. Le Vieux-Québec, son patrimoine historique, sa culture vivante qui s’exprime dans nos événements et dans nos lieux de diffusion ou la beauté des paysages et des sites naturels qui nous entourent, nos visiteurs ont tout pour vivre un séjour inoubliable. C’est d’ailleurs ce qui nous motive autant à s’engager dans notre communauté pour soutenir nos commerçants, nos artistes et les citoyens qui sont très touchés.

Je ne saurais passer à côté de l’un des atouts majeurs de nos hôtels : leur localisation. L’Hôtel Château Laurier Québec, situé au cœur de la scène touristique et événementielle de Québec et voisin des plaines d’Abraham, jouit d’un environnement exceptionnel pour nos clientèles d’agrément et d’affaires. Quant à l’Hôtel Château Bellevue, il occupe un espace privilégié dans un écrin historique, face au Parc des Gouverneurs et à la Terrasse Dufferin, à quelques pas du Château Frontenac. Les voyageurs privilégient généralement l’environnement immédiat où ils poseront leurs valises. Ils apprécient, outre la qualité de l’hébergement, la proximité des attraits phares de la destination et l’ambiance que leur procure un environnement exceptionnel. Tant l’Hôtel Château Bellevue que l’Hôtel Château Laurier Québec sont en mesure de répondre aux attentes des touristes les plus exigeants. La beauté et la richesse historique de Québec, tout comme la localisation de nos deux hôtels, voilà deux raisons qui font que nous restons confiants et positifs envers l’avenir pendant de cette crise.

Apprendre de cette aventure

Je me souviens d’avoir dit à Aude, quelque temps avant le déclanchement de cette crise, qu’elle était vraiment privilégiée de vivre ses trois premières années comme directrice générale en pleine période d’abondance. J’exerce la profession d’hôtelier depuis suffisamment d’années pour savoir que le tourisme évolue selon des cycles, composés de hauts et de bas. Des crises, j’en ai connu : attentats du 11 septembre et blocus aérien qui s’en est suivi, épidémie du SRAS, crise financière de 2008 et 2009 amorcée aux États-Unis et qui a plombé l’économie mondiale. Mais jamais, je n’aurais pu prévoir un tsunami comme celui généré par la COVID-19. En quelques jours, nous sommes passés d’une activité intense à une disparition presque complète de nos revenus. Et cette crise économique sans précédent aura duré suffisamment longtemps pour mettre en péril les infrastructures hôtelières qui seront essentielles à la reprise du tourisme.

Comme le dit si bien Aude, nous sommes passés avec cette pandémie, d’un mode performance à un mode d’apprentissage. Nous avons appris à utiliser au maximum nos acquis et notre ingéniosité pour survivre. Nous avons appris qu’il fallait être bien entourés et surtout, qu’il fallait faire preuve de bienveillance envers nos employés. Mais force nous est d’admettre que nous aurions pu être mieux considérés de nos dirigeants politiques. Bien sûr le gouvernement canadien et le gouvernement du Québec ont dépensé sans compter pour soutenir les citoyens et entreprises canadiennes.

Mais les quelques programmes mis en place en début de pandémie pour soutenir l’industrie touristique étaient à mon point de vue mal adaptés et témoignent malheureusement d’une certaine incompréhension de notre industrie et de l’hôtellerie. Comme l’a si bien souligné récemment ma collègue Christiane Germain sur le plateau de Tout le monde en parle, les hôteliers sont des entrepreneurs qui n’ont pas bâti leur « business » en demandant de l’argent aux gouvernements. Ce que nous souhaitons maintenant, ce n’est pas de l’aide pour faire des profits, c’est de l’aide pour ne pas perdre de l’argent et rester en vie. Surtout que le tourisme est la seule industrie qu’on ne peut pas délocaliser, contrairement à l’industrie manufacturière qui peut déplacer sa production dans d’autres pays pour réduire ses coûts et se rapprocher des marchés. Les produits touristiques et les milliers d’emplois qui en découlent resteront toujours ici. Qui plus est, le tourisme permet de créer de la richesse ici en important les devises étrangères de ces visiteurs internationaux. Et il ne faut jamais oublier que l’écosystème touristique contribue à la qualité de vie des citoyens d’ici qui peuvent bénéficier, tout comme les touristes, de nos attraits, de nos événements, de nos restaurants et de nos hôtels.

L’annonce de la ministre du Tourisme, madame Caroline Proulx, en offrant une subvention sous forme de remboursement de la taxe d’hébergement est honorable mais pourra-t-elle sauver notre industrie?

Je me demande si l’industrie touristique est reconnue à sa juste valeur. Avons-nous échoué à faire valoir nos besoins auprès des gouvernements comme l’ont fait d’autre lobbys. S’il y a une leçon à retenir de cette aventure où nous a plongé cette pandémie, c’est probablement qu’il faudrait dès maintenant investir le temps, les efforts et les ressources requises pour s’assurer de créer un canal de communication plus direct et plus efficace entre l’industrie touristique et les décideurs des différents paliers de gouvernements. C’est là je pense, un passage obligé si nous voulons continuer d’offrir le meilleur aux touristes d’agrément et d’affaires qui choisiront le Québec comme destination.

 

Mon coup de cœur musical : L’album Chansons hivernales de Pierre Lapointe pour un Noël pas comme les autres.

Sous une note plus positive, même si cette année ne ressemble en rien à ce que nous connaissons, j’en profite pour vous transmettre nos souhaits pour un joyeux Temps des Fêtes, de la part de toute l’équipe.

 

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Québec dans le temps des Fêtes :
séjour en famille à l’Hôtel Château Laurier Québec

J’adore Québec.

À toutes les saisons, le charme de cette pittoresque ville opère. Et quand vient le temps des fêtes, c’est le lieu idéal pour s’imprégner de l’ambiance de Noël.

Partenaire d’Authentik Canada depuis de nombreuses années, j’ai découvert l’Hôtel Château Laurier Québec lors d’un séjour en famille l’an dernier, à cette même période. Nous avions tellement aimé cette parenthèse enchantée qu’il nous paraissait évident de renouveler l’expérience cette année.

Rose, notre petite fille, a presque 3 ans. Autant vous dire que l’on a vu des étoiles dans ses yeux à plusieurs reprises tout au long du séjour…

Depuis fin novembre, le Vieux-Québec a pris des allures de véritable village de Noël, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Voici les activités qui ont marqué notre fin de semaine.

 

Les jardins de Noël allemand

Cette année, le traditionnel marché de Noël allemand de Québec ne peut avoir lieu pour des raisons que l’on connaît tous.

Qu’à cela ne tienne, l’équipe du marché, bien décidée à répandre la joie et la magie de Noël au cœur du Vieux-Québec, a travaillé d’arrache-pied pour transformer les jardins de l’hôtel-de-ville en un féérique décor illuminé et étincelant. Le tout sur fond de mélodies festives comme on les aime.

C’est incontestablement le lieu de prédilection pour vous plonger dans l’esprit des Fêtes !

Le site, accessible gratuitement, est ouvert tous les jours, 24h/24 et ce, jusqu’au 3 janvier prochain. La visite se fait avec un masque et à sens unique, le tout dans le respect des règles sanitaires.

 

Le Petit Champlain et la Place Royal

Le quartier du Petit Champlain peut se vanter d’être le plus pittoresque de la ville. En cette période de Noël, on le croirait tout droit sorti d’un conte de fée.

Les rues sont bordées de sapins de Noël illuminés et des pavoisements aériens scintillants viennent agrémenter ce décor unique.

Sur notre chemin, des lutins nous ont menés tout droit au village du Père Noël, qui a élu domicile au parc Félix-Leclerc jusqu’au 24 décembre. Les enfants font sagement la file pour monter dans son traîneau et faire une photo souvenir à ses côtés.

Une fois de plus, le décor est surprenant de beauté. Tout y est fait avec goût et finesse. Même les plus grands ne peuvent rester insensibles à tant de féerie.

Du côté de la Place Royale, les décorations de Noël tiennent leurs promesses, avec un immense sapin décoré et illuminé qui se dresse fièrement au milieu de la place.

Plusieurs activités familiales et de l’animation musicale se tiendront dans ce secteur tout au long du mois de décembre.

 

Les plaines d’Abraham

Immense parc urbain surplombant le Fleuve Saint-Laurent, les plaines d’Abraham se targuent d’être un véritable poumon au cœur de la ville. En cette saison, on peut y pratiquer toutes sortes d’activités hivernales tout en profitant de la proximité des attraits de la ville.

À ce temps-ci de l’année, la luge est toujours dans la voiture. Peu importe la destination. Et on doit avouer qu’avec un terrain de jeu pareil, situé juste en face de l’hôtel en plus, on a bien fait d’y penser !

La température étant clémente, on a passé presque deux heures à glisser et à courir dans la neige, pour le plus grand plaisir de notre fille.

Pour les familles avec de plus grands enfants, des activités comme le ski de fond, le patin à glace ou la randonnée en raquettes sont également possibles. Je trouve que c’est une belle alternative pour faire un peu de plein air, si on n’a pas le temps de se rendre jusqu’au parc de la Jacques Cartier par exemple.

 

L’Hôtel Château Laurier Québec, le lieu de séjour idéal pour les familles

Personnellement quand je visite une ville, ce que j’aime le plus, c’est de pouvoir tout faire à pied. En séjournant à l’Hôtel Château Laurier Québec, j’ai été comblée. Sa situation est idéale : deux minutes des plaines d’Abraham et d’un parc de jeux, 5 minutes du Vieux-Québec, 20 minutes de la rue du Petit-Champlain. Pendant deux jours, on a exploré la ville à notre rythme, sans avoir le stress de trouver un stationnement.

Tout à l’heure je parlais des étoiles dans les yeux de ma fille à la découverte des décorations de Noël. Ce n’est rien comparé à sa joie de découvrir la piscine chauffée de l’hôtel. Voilà un nouveau critère à ajouter sur la liste pour mes prochains séjours en famille.

Côté confort, nous avions une chambre avec deux lits queen. Idéal donc pour une petite famille. Comme les restaurants sont fermés, nous nous sommes fait livrer directement à notre chambre, sur les meilleurs conseils de l’équipe d’accueil. Ces repas pris dans le confort de notre chambre, sur fond de film de Noël, figureront dans nos meilleurs souvenirs de cette escapade familiale à Québec.

Voilà pour cette année.

Il nous tarde déjà d’être à l’an prochain. Rose sera en âge de venir avec nous dévaler les pentes de Valcartier et de patiner sur la patinoire de la place D’Youville.

Car nous pouvons le dire officiellement, nous comptons bien faire de cette virée à Québec dans le temps des fêtes, l’une de nos traditions de Noël.

Clavardage