Offres

Chambres

À l’approche des fêtes de Noël et du jour de l’An, notre belle ville de Québec se pare de scintillantes décorations. Quel plaisir de déambuler sur la Grande Allée et dans les rues du Vieux-Québec, à la recherche d’étrennes qui feront plaisir aux parents et amis! C’est aussi la période des marchés de Noël… Regroupant certains de nos meilleurs artisans et producteurs locaux, ils permettent de s’imprégner à la fois de l’essence de la ville et de l’effervescence des Fêtes.

Saviez-vous que cette belle tradition est née au Moyen Âge? Elle est apparue d’abord en Allemagne, puis s’est progressivement répandue à toute l’Europe, en Autriche, en Suisse et à l’est de la France. À l’origine, on les appelait « marchés de saint Nicolas ». Celui de Strasbourg, en Alsace, se tient depuis 1570 !

On trouve aujourd’hui des marchés de Noël dans un grand nombre de villes européennes. Avec leurs petits chalets, kiosques, boutiques et échoppes aux couleurs et odeurs attrayantes, et surtout avec leurs décors féériques, ils participent à la magie des Fêtes. Certains marchés de Noël sont résolument axés sur l’artisanat tandis que d’autres sont plus commerciaux, ayant même des attractions de fête foraine, des jeux et des manèges, voire des spectacles et des feux d’artifices!

La première place revient à l’Allemagne, dont les quelque 2200 marchés de Noël attirent des millions de visiteurs chaque année. La France arrive bonne deuxième : on y trouve environ 275 marchés de Noël, dont celui de la capitale, qui illumine et anime l’avenue des Champs-Élysées pendant plusieurs semaines.

 

Noël à Québec

Au Québec, l’apparition de ces «villages éphémères» aux accents festifs est beaucoup plus récente. En effet, si les premiers marchés publics datent du 17e siècle, l’idée de regrouper plusieurs marchands spécialement pour Noël ne s’est timidement implantée… qu’à la fin du 20e siècle.

Mais rassurez-vous, nous avons très bien rattrapé ce retard : de nos jours, les marchés de Noël ont investi les places publiques, les salles communautaires et même les stationnements de nombreuses localités québécoises, depuis les petits villages jusqu’aux grandes agglomérations.

Bien sûr, la ville de Québec n’est pas en reste. Son calendrier de l’Avent s’est progressivement garni de ces manifestations proposant des produits du terroir et de l’artisanat local. Qu’il s’agisse d’un portefeuille de cuir recyclé, d’une œuvre d’art, d’un trio de confitures artisanales, d’une carafe de verre peint, d’un apéritif du terroir ou d’un bonnet au crochet, il est presque certain que vous trouverez de quoi faire plaisir (ou vous faire plaisir). On en profite évidemment pour discuter avec les gens qui tiennent ces kiosques colorés : le marché de Noël est une formidable occasion d’aller à la rencontre des artisans, producteurs et créateurs.

Bien entendu, on peut casser la croûte sur place : selon les marchés, on s’offrira un gobelet de vin chaud, une part de gâteau aux fruits, des chips chaudes et bien d’autres friandises encore. Les couleurs et lumières, l’atmosphère festive, la musique de Noël, les bonnes odeurs… C’est décidément un plaisir pour tous les sens.

 

BONNES ADRESSES

Maintenant que vous êtes bien décidé à découvrir les marchés de Noël de Québec, où aller pour profiter de cette ambiance chaleureuse et guillerette? Voici quelques-unes de mes suggestions!

 

Marché de Noël allemand de Québec

Depuis 2010, la communauté allemande de Québec organise ce rendez-vous annuel rappelant les marchés traditionnels européens. Dans les Jardins de l’Hôtel-de-Ville illuminés pour l’occasion, une soixantaine de kiosques de bois proposent de fort jolies choses. Profitez-en pour vous régaler de spécialités allemandes comme le glühwein (vin chaud épicé), le bretzel et le pain d’épice de Nuremberg, en assistant à d’enjouées prestations de chorales et d’instrumentistes. Et pour les petits qui commencent à geler des pieds, un tour au Kinderchalet (zone de jeu intérieure et chauffée) est tout indiqué.

Du 23 novembre au 23 décembre 2017.

www.noelallemandquebec.com

 

Marché de Noël du Vieux-Port

Dès le 23 novembre, le Marché du Vieux-Port de Québec se transforme pour devenir un véritable marché de Noël. Aux maraîchers et aux producteurs réguliers viennent se joindre des étals éphémères, dans un décor magnifique. Les comptoirs de produits frais, conserves, charcuteries, terrines, poissons, alcools jouxtent les petites boutiques d’artisanat, d’articles en fourrure et de bijoux faits à la main… autant de tentations à céder à l’esprit des Fêtes! Pour les gourmands, des ateliers et dégustations viennent agréablement compléter l’expérience.

Du 23 novembre au 31 décembre (fermé le 25 décembre) 2017.

www.marchevieuxport.com

 

Marché de Noël de la Jacques-Cartier

Pour vous offrir une belle excursion, prenez la route vers le nord pour vous rendre à Stoneham-et-Tewkesbury, à une vingtaine de minutes de Québec : vous y découvrirez alors un charmant village de Noël rassemblant une cinquantaine d’exposants. Pourquoi ne pas en profiter (en solo, en couple ou en famille) pour aller explorer les alentours et faire le plein d’air pur? Les sentiers du Parc de la Jacques-Cartier n’attendent que vous.

Du 1er au 3 et du 8 au 10 décembre 2017.

www.villestoneham.com

Offres

Chambres

Au Québec, le terme « concierge » est souvent associé à l’entretien ménager d’un bâtiment. Mais saviez-vous qu’à l’origine, ce mot désignait un métier lié de près la noblesse européenne? En hôtellerie de luxe, le concierge, généralement amoureux de sa ville, est une véritable mine de renseignements et de conseils afin de profiter pleinement du séjour.

Dans mes prochains billets, je vous ferai justement part de mes recommandations pour apprécier les charmes de la ville de Québec… mais pour le moment, laissez-moi vous présenter la jolie histoire de la conciergerie hôtelière!

 

Naissance d’une profession… et d’un mot pour la désigner

Il y a environ 2000 ans que le concept d’hôtellerie s’est développé et, avec lui, la nécessité d’avoir du personnel qualifié pour assurer la sécurité et le confort des hôtes de passage. À l’époque romaine, les concierges étaient des serviteurs attachés à un lieu et appartenant à un maître, une origine qui se reflète dans le mot latin conservius signifiant approximativement « avec service ».

La fonction du concierge se précise au cours du Moyen Âge. On retrouve vers l’an 1195 le terme cumcerge qui désigne alors « celui qui a la garde d’un bâtiment important, d’un château, d’un palais ». Du même coup, il doit aussi veiller à la sécurité des personnes qui y logent : cet office est par conséquent rempli par des personnes de confiance, capables de contribuer au bon ordre des lieux en toute discrétion.

 

Chateau de Versailles – Galerie des Glaces

 

Des tâches colossales

À Paris, le concierge du palais de la Cité est un officier royal qui a de grandes responsabilités. « Il avoit toutes les clés du palais, excepté celles de la porte de devant ; & avoit inspection sur le portier & sur les sentinelles du palais » nous apprend l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Nommé par le souverain pour assurer l’ordre et administrer les services domestiques, ce personnage s’occupe aussi du tribunal de moyenne et de basse justice (équivalent des petites créances et de la cour de première instance du palais), et lui seul « a le droit de faire enlever les arbres secs qui étoient entre toutes les voiries & chemins royaux de la banlieue & vicomté de Paris. » Et enfin, comme si cela n’était pas assez, le concierge du palais doit répondre aux demandes parfois inusitées de la famille royale et des membres de la Cour ! Ses collègues œuvrant comme concierges dans les châteaux de province et les résidences nobles sont certes soumis à un peu moins de pression…

Être concierge est donc un titre de pouvoir et de prestige, assorti de tâches complexes. Il en va ainsi pendant pratiquement tout le Moyen Âge, jusqu’au règne de Louis XI (1423-1483). Qu’est-ce qui se passe par la suite? Tout simplement un fractionnement des rôles, qui ne seront désormais plus assumés par une seule personne, mais par plusieurs officiers. Le concierge continuera de s’occuper essentiellement des services domestiques, laissant aux gens d’armes (eh oui, les futurs gendarmes!) les questions de police et de sécurité, et aux magistrats les questions de justice.

 

 

De chastel à hostel

Dans les siècles suivants, la condition de concierge connaît à nouveau d’importantes évolutions.

D’une part, la construction de ponts et d’autres infrastructures ainsi que l’amélioration des routes vont grandement favoriser les déplacements. Les souverains européens ont l’habitude d’avoir la bougeotte et de se déplacer d’une ville à l’autre avec leur cortège de courtisans. Qui dit voyageurs (couronnés ou non) dit nécessité de trouver de l’hébergement ! Les premiers relais et auberges routières donnent progressivement naissance à l’industrie hôtelière, qui se déploie avec beaucoup de vigueur entre la fin du 18e et le début du 20e siècles, tant en Europe qu’en Amérique.

La clientèle fortunée qui fréquente les hôtels, friande de divertissements, de promenades pittoresques et de gastronomie, rehausse les standards attendus dans l’hôtellerie. Le concierge doit donc être très bien informé de l’histoire et des attraits de sa ville afin d’orienter adéquatement les visiteurs. Sa compétence rejaillit sur l’établissement qui l’emploie.

D’autre part, bien des gens, qu’il s’agisse de petits nobles ou de grands bourgeois, se font construire des hôtels particuliers, sorte de vastes résidences privées avec de nombreuses pièces, ce qui crée une forte demande pour du personnel domestique qualifié : majordomes, dames d’atours, cuisiniers, femmes de chambre et bien sûr concierges sont très recherchés. Si le phénomène existe déjà à l’époque de Louis XV, il s’accentue après la Révolution française. On l’observera aussi de ce côté-ci de l’Atlantique, alors que de riches familles bourgeoises font édifier de grandes demeures de trois étages, voire plus, dans les beaux quartiers de New York, de Boston, mais aussi de Montréal et de Québec.

 

La professionnalisation de la conciergerie

Toutes ces nouveautés favorisent une professionnalisation de la conciergerie : le concierge aura désormais pour vocation d’assurer un service courtois et efficace, tant auprès de ses patrons que de ses hôtes de passage.

Ce souci de structurer et de donner (ou redonner) ses lettres de noblesse à la profession de concierge mène à la création de l’Union Nationales des Concierges d’Hôtels, mieux connue sous le nom de « Clés d’Or ». Cette association professionnelle, fondée en 1929 par Pierre Quentin, concierge du prestigieux Hôtel Ambassador à Paris, vise alors à développer un solide réseau de convivialité et d’entraide où s’expriment les valeurs de professionnalisme. Un véritable code d’honneur, quoi. L’organisation, qui s’est progressivement étendue, est à présent internationale. Des activités ponctuelles visent à renforcer ce beau réseau.

Mais n’y adhère pas qui veut! L’organisation des « Clés d’Or » a déterminé des critères de sélection des plus exigeants, fonctionnant par parrainage et n’acceptant dans ses rangs que la crème de la crème des concierges d’hôtels. Le candidat est longuement évalué : le processus comprend un examen et même une visite incognito sur son lieu de travail! Appartenir à cette élite est par conséquent synonyme de distinction. Le concierge est alors autorisé à arborer la célèbre insigne de l’association, les deux clés dorées entrecroisées, véritable étendard de la tradition et du savoir-faire.

 

 

Le concierge d’hôtel aujourd’hui

À l’Hôtel Château Laurier comme dans les meilleurs hôtels du monde, le rôle du concierge au sein de l’équipe d’accueil est déterminant. En effet, il est en quelque sorte le premier représentant de la qualité et de la distinction de l’établissement.

Le concierge répond à une vaste gamme de demandes. Quels sont les meilleurs restaurants de fruits de mer? Quelles sont les attractions à ne pas manquer? Où aller pour s’offrir une balade romantique? Quels sont les spectacles à l’affiche? Y a-t-il des visites touristiques nocturnes? Quelles sont les activités à faire en famille? Le concierge peut effectuer des réservations, appeler des taxis, faire des courses, changer de la monnaie étrangère, trouver un salon de coiffure… ou même, en cas de pépin, un dentiste! En plus de démontrer des qualités personnelles telles que la discrétion, le tact et la diplomatie, il doit avoir une excellente culture générale, maîtriser les subtilités culturelles des clientèles internationales et, évidemment, connaître parfaitement sa ville et sa région.

Accessible et disponible, le concierge d’hôtel officie stratégiquement près du hall d’entrée, ce qui lui permet de répondre avec empressement et efficacité aux demandes qui lui sont formulées. Cette proximité lui permet en outre d’orchestrer le ballet des chasseurs, voituriers et bagagistes, pour un maximum de commodité. Dans les établissements de très grande taille, il peut être secondé d’un ou plusieurs concierges adjoints.

Vous l’avez compris, la compétence et l’expertise du concierge représentent une valeur ajoutée inestimable (et même indispensable!) à un établissement hôtelier haut-de-gamme. Par son travail empressé, il œuvre à maintenir l’excellente réputation et à favoriser le rayonnement de l’hôtel à l’international.

Et surtout, il contribue à enrichir l’expérience de la clientèle qui y séjourne, qu’il s’agisse d’une petite nuitée ou de plusieurs semaines, par affaires ou par plaisir!

Offres

Chambres

En hôtellerie, les employés sont les fondations de l’entreprise.

On peut rénover les chambres, changer le mobilier et la literie, mettre à jour la décoration et offrir des équipements de dernier cri, il demeure que si notre personnel ne répond pas aux attentes des clients, rien ne va plus.

J’ai déjà dit que le bonheur de nos clients est étroitement lié à celui de nos employés, et je le crois toujours. J’ai aussi dit que cela prend plus que de bonnes conditions d’emploi pour rendre nos employés heureux, et j’en suis toujours certain. C’est pourquoi il est essentiel pour nous de créer une atmosphère de travail conviviale, qui participe à renforcer l’esprit d’équipe.

Outre les activités plus directement associées à l’amélioration continue de nos services et au partage des valeurs de l’entreprise, il y a aussi les activités moins formelles, mais tout aussi importantes puisqu’elles permettent de se rencontrer et de resserrer les liens hors des heures de travail.

La période des fêtes demeure un moment spécial pour reconnaître la participation de tous au succès de nos entreprises. C’est aussi l’occasion de souligner le travail d’employés qui se sont démarqués tout au long de l’année qui se termine. Comme au hockey, on pourrait dire que ce sont nos trois étoiles d’un long match qui s’est déroulé durant une année sur nos trois patinoires que sont l’Hôtel Château Laurier Québecl’Hôtel Château Bellevue external linket le George Vexternal link service de banquets et traiteur. Cette reconnaissance est d’autant plus précieuse qu’elle est le résultat d’un vote des employés qui identifient le collègue de travail qui, selon eux, le mérite le plus. Lors de notre party de Noël qui s’est déroulé le 18 décembre dernier, le nom de nos employés méritants a été dévoilé et j’ai le plaisir de vous les présenter.

Les employés de l’Hôtel Château Laurier Québec ont choisi de souligner le travail de Kim Savoie qui est préposée à la réception. Kim a commencé à l’hôtel à titre de stagiaire dans le cadre du programme de Techniques de gestion hôtelière du Cégep Limoilou.external link Rapidement, nous avons repéré son potentiel et elle a pourvu le poste vacant de réceptionniste en avril 2016. Outre ses compétences, ce sont ses qualités personnelles et son attitude au travail que ses collègues ont voulu souligner. Les mots amabilité et gentillesse sont souvent utilisés pour décrire Kim. Bravo et merci Kim d’être une personne qui sait créer de l’harmonie autour de toi.

Les employés de l’Hôtel Château Bellevue ont désigné Alexandra Thibeault comme employée méritante pour l’année 2017. Alexandra travaille aussi comme réceptionniste et c’est la seconde fois que ses collègues retiennent son nom alors qu’elle est devenue employée de l’hôtel au printemps de l’année 2016. On la décrit comme une personne ouverte, chaleureuse, humaine, qui va vers les autres. Le genre de personne que nous voudrions tous et toutes comme amie. Bravo Alexandra et merci de faire partie de notre grande famille!

Enfin, Valerio Longari a été choisi comme étoile de l’année par ses collègues employés du George V service de banquets et traiteur. Valerio est cuisinier et on le décrit comme ayant une belle personnalité et une présence exceptionnelle. En ce qui me concerne, je crois que ses gènes italiens lui donnent un avantage… Mais, sans blaguer, je sais que Valerio mérite amplement cette nomination et je le remercie de faire partie de notre équipe.

Je ne peux pas passer sous silence le travail des personnes qui composent notre club social et qui nous offrent des activités agréables et divertissantes tout au long de l’année. Que ce soit un 5 à 7, une visite à la cabane à sucre, une excursion en bateau, une partie de baseball, une visite au centre de Go Kart, l’organisation du Noël des enfants ou de cette belle soirée costumée pour célébrer la période des fêtes avec nos employés, ils donnent sans compter temps et énergie au bénéfice de tous. Je ne peux que vous dire, personnellement et de la part de nous tous, mille fois « MERCI! ».

À nos trois étoiles de 2017, à tous les employés et aux directeurs qui brillent au quotidien dans l’accomplissement de leur tâche, je vous remercie humblement et sincèrement, car, sans vous, nous ne pourrions pas offrir au quotidien un service aussi impeccable à nos clients.

Enfin, à vous clients et amis de nos entreprises, au nom de la famille Girard, de tous les membres de l’équipe de l’Hôtel Château Laurier Québec, de l’Hôtel Château Bellevue et du George V service de banquets et traiteur, je tiens à vous souhaiter ainsi qu’à vos proches mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de sérénité. Que l’année 2018 soit à la hauteur de vos rêves les plus fous!

Sur la photo, de gauche à droite: Aude Lafrance-Girard, Alexandra Thibeault, Valerio Longari, Kim Savoie et Alain Girard.

Mon coup de coeur musical : Le dernier album de Pierre Lapointe « La science du coeur ». Il s’agit probablement de son meilleur album depuis « La forêt des mal-aimés ». Il nous entraîne dans son univers sensible et sans pudeur avec des textes qui vont droit au coeur.  

Clavardage