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Alors que le soleil se fait moins torride et que les soirées fraîches se multiplient, il devient fort agréable de se promener dans la ville en prenant le temps d’en explorer les attraits de plus près. Saviez-vous que Québec compte plusieurs fresques murales qui évoquent sa riche histoire et celle de ses habitants de manière originale et attrayante? Nous avons pensé vous en présenter quelques-unes, ainsi que quelques idées de découvertes à proximité pour compléter la balade.

Histoire de fresques

En Amérique du Nord comme en Europe, la réalisation des fresques s’est répandue au cours du 20e siècle. Naturellement, en raison des rigueurs du climat québécois, notamment l’alternance des saisons, de nombreuses précautions sont de mise pour en préserver la beauté et en assurer la durabilité. À Québec, c’est la fresque historique que l’on rencontre le plus souvent. Il s’agit d’œuvres récentes, réalisées pour la plupart dans le cadre d’une commande institutionnelle liée aux célébrations du 400e anniversaire de la fondation de Québec (1608-2008). Elles sont le fruit du travail de Murale Création, une société canadienne formée d’artistes muralistes lyonnais et québécois. Quoique jeunes, les fresques de Québec font déjà partie intégrante du patrimoine culturel de la ville, attisant l’intérêt des promeneurs, aussi bien des résidents que des touristes.

La Fresque des Québécois

Réalisée en 1999, la toute première œuvre murale est la Fresque des Québécois. Elle occupe les 420 mètres carrés du mur de la Maison Soumande, rue Notre-Dame, aux abords immédiats de la Place Royale.

Le décor intègre des spécificités architecturales telles que les maisons anciennes de Place-Royale, les escaliers reliant haute-ville et basse-ville, ou encore les fortifications ceinturant le Vieux-Québec. On a pris soin de rappeler le rythme des saisons, avec la végétation aux couleurs changeantes.

Partie inférieure de la Fresque des Québécois. Crédit photo: CCNQ

Les personnages en trompe-l’œil permettent d’évoquer l’histoire de la ville : on y rencontre le fondateur Samuel de Champlain, la religieuse ursuline Marie de l’Incarnation, l’intendant de la Nouvelle-France Jean Talon, mais aussi des personnages plus contemporains tels que l’auteur-compositeur-interprète Félix Leclerc… ou même fictifs, comme le Bonhomme Carnaval!

Cette fresque fait aussi écho aux différentes communautés culturelles de la capitale : les amérindiens, les colons français et britanniques, les immigrants irlandais et, bien sûr, les québécois d’aujourd’hui, issus de la diversité.

À faire dans le coin Tant qu’à être dans ce beau quartier, ne manquez pas de visiter les nombreuses galeries d’art. Une petite ou grosse faim? On prend une bouchée dans les magnifiques caves voûtées du Pub de l’Oncle Antoine (29, rue Saint-Pierre) ou un repas plus substantiel dans l’un des nombreux restaurants des rues Sous-le-Fort et Saint-Pierre.

Détail de la fresque des Québécois. Crédit photo: CCNQ.

La Fresque du Petit-Champlain 

Située au 102, rue du Petit-Champlain, non loin de Place-Royale, cette fresque ajoute au charme de la rue du Petit-Champlain, l’une des plus anciennes d’Amérique.

Cette fresque murale, aussi en trompe-l’œil, évoque la vie quotidienne de ce quartier populaire et portuaire situé entre le Cap Diamant et le fleuve Saint-Laurent. On y voit des habitants et visiteurs historiques, grandeur nature, se livrant à des activités touchant la pêche et le commerce maritime. Par exemple, on reconnaît lord Nelson, un officier britannique tombé amoureux d’une québécoise, et le Capitaine Bernier, un navigateur québécois qui a exploré le Pôle Nord. Des événements tragiques de l’histoire du quartier sont aussi rappelés en images, notamment les bombardements de la ville en 1759, dans le cadre de la Guerre de Sept ans, ainsi que les éboulements meurtriers de 1889.

L’œuvre a été réalisée en 2001, puis a été restaurée en 2016.

Fresque du Petit Champlain. Crédit photo : Sautozieux Création.

À faire dans le coin Ce secteur de la ville comporte en outre de nombreux attraits, dont ateliers d’artisans (vêtements, verre soufflé à la manière traditionnelle, artisanat québécois, autochtone et inuit), des boutiques de produits du terroir, des endroits où découvrir la cuisine québécoise, des pubs proposant des bières de microbrasseries, etc.

La Fresque BMO de la capitale nationale du Québec

Occupant le mur ouest de l’édifice Marie Guyart, au 1037, rue De La Chevrotière, la Fresque BMO de la capitale nationale du Québec emploie ses 450 mètres carrés à dépeindre l’histoire politique québécoise, tout en rendant hommage à la ville de Québec et à son statut de capitale politique.

On y voit notamment la façade de l’hôtel du Parlement, siège de l’Assemblée nationale du Québec, agrémentée de divers personnages ayant marqué l’histoire politique du Québec : parmi ceux-ci, signalons Louis-Joseph Papineau, Louis-Alexandre Taschereau, Eugène-Étienne Taché, Marie-Claire Kirkland-Casgrain, première femme élue à l’Assemblée nationale du Québec, René Lévesque et Robert Bourassa. Plusieurs événements marquants et groupes politiques du Québec sont également illustrés sur cette fresque.

Cette fresque a été inaugurée en 2008, juste à temps pour célébrer le 400e anniversaire de la fondation de Québec.

La Fresque BMO de la capitale nationale du Québec. Crédit photo: Marie-Chantal Lachance, Murale Création.

À faire dans le coin  Tant qu’à être sur place, n’hésitez pas à vous rendre au dernier étage de l’édifice Marie-Guyart, où l’Observatoire de la Capitale vous offrira un panorama à couper le souffle sur toute la ville et ses environs.

Une fresque disparue

 Même s’il n’est plus possible de la voir, signalons tout de même la fresque de l’Hôtel-Dieu de Québec. Créée en 2003, cette œuvre de 420 mètres carrés ornait les murs extérieurs du pavillon de l’enseignement de l’Hôtel-Dieu de Québec, au coin de la rue Charlevoix et de la côte du Palais.

Cette fresque évoquait les événements marquants de l’histoire de ce qui est le plus ancien hôpital d’Amérique du Nord, rien de moins! Divisée en cinq tableaux historiques retraçant la pratique de la médecine à Québec de 1637 à nos jours, elle a été démantelée juste avant que le pavillon ne disparaisse sous le pic des démolisseurs, en 2011. Les panneaux ont été entreposés. Qui sait, la fresque reparaîtra peut-être éventuellement sur les futurs bâtiments du complexe hospitalier?

Détail de la Fresque de l’Hôtel-Dieu de Québec avant son démantèlement en 2011. Crédit photo: CCNQ.

À faire dans le coin Ce secteur, contigu à la très populaire rue Saint-Jean, offre de nombreux attraits. On peut aisément y flâner pendant des heures, s’arrêter à la Librairie Pantoute, découvrir le Morrin Centre et son exposition interactive sur la peine capitale, s’offrir un repas inspiré de la forêt boréale au restaurant Chez Boulay… les possibilités ne manquent pas.

* * * * *

En tout temps, n’hésitez pas à nous poser des questions ou à nous faire part de vos envies de sorties. Notre équipe aguerrie se fera un plaisir de vous conseiller et, pourquoi pas, de vous aider à élaborer l’itinéraire de votre excursion dans la ville et dans les environs… arrêts gourmands compris!

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Ai-je besoin de le souligner que la beauté unique et le caractère historique de la Ville de Québec constituent les motifs principaux qui incitent tant de visiteurs à nous visiter et à revenir? Ces attributs rejoignent tout autant les citoyens de Québec qui aiment tant se balader dans ses quartiers touristiques. Mais il y a aussi des secteurs moins connus des touristes. Et si la ville de Québec peut s’enorgueillir de son riche patrimoine historique, elle n’en demeure pas moins un terreau fertile pour les créateurs, particulièrement ceux qui se spécialisent dans les arts publics. Je vous propose aujourd’hui de me suivre dans une promenade sur deux sites particulièrement appréciés des résidents de la région, soit les rives du Saint-Laurent et de son affluent, la Rivière Saint-Charles. En plus de profiter de ces sites naturels d’une grande beauté, nous pourrons y admirer le travail de certains de ces créateurs.

Amorcés au début des années 2000, des travaux majeurs ont permis de naturaliser les berges du Saint-Laurent et de la Saint-Charles et d’en faciliter l’accès. Non seulement on a embelli les rives, en y développant et en y aménageant des sentiers et des pistes cyclables, des espaces de jeux et de pique-nique, mais la Ville de Québec et la Commission de la Capitale nationale en ont profité pour y installer de nombreuses œuvres d’art public. Alors, pourquoi ne pas aller arpenter ces rives pour les découvrir à pied ou en vélo? Le terrain y est peu accidenté, l’exploration en vélo est facile et sécuritaire. Si on ne dispose pas de son propre vélo, on peut en louer un. À cet égard, je vous recommande l’entreprise Cyclo Services située au 289 rue Saint-Paul, à proximité des pistes cyclables qui longe le fleuve et la Rivière Saint-Charles. Vous pourrez y trouver une large gamme de vélos de qualité, allant du vélo urbain au vélo de route en passant par le vélo électrique. En quittant la boutique de Cyclo Services, vous pouvez, en quelques coups de pédales, rejoindre la piste cyclable au carrefour de la Côte Dinan et de la rue Saint-Paul, en traversant cette dernière face à la station-service. De là, si vous prenez à droite, vous rejoindrez la piste cyclable qui longe la rive du Saint-Laurent jusqu’à la Promenade Samuel-de-Champlain, et à gauche, après avoir contourné le Basin Louise, vous rejoindrez la rive sud de la rivière Saint-Charles.

Le Parc linéaire de la Rivière Saint-Charles

Le Parc linéaire de la Rivière Saint-Charles longe celle-ci sur 32 kilomètres, débute dans le Vieux-Port et remonte jusqu’à sa source, le Lac Saint-Charles. Le circuit que je vous propose se situe dans la section la plus urbanisée de ce parc et vous permet de faire une randonnée de 8 kilomètres en partant sur la rive sud et en revenant par la rive nord. Les premiers kilomètres vous permettront de circuler en bordure de la rivière, à quelques pas de secteurs résidentiels. Le parcours est sinueux et souvent ombragé. Après être passé sous le Pont Drouin et longé un ensemble immobilier sur votre gauche, la piste cyclable passe entre la rivière et le Parc de la Pointe-aux-Lièvres. À partir de cet endroit, vous pourrez découvrir quelques œuvres d’art public. Certaines d’entre elles ont une double fonction. En effet, en plus d’avoir une portée créative et de porter un sens, souvent en accord avec le milieu, elles permettent de s’asseoir, devenant ainsi un mobilier urbain à la fois esthétique et pratique. Parmi celles-ci, je vous invite à vous arrêter devant certaines pour les admirer, et, si vous le désirez, vous y asseoir.

Pour la première que vous rencontrerez sur votre parcours, intitulée L’être rivière, l’artiste Luce Pelletier s’est inspirée de la Rivière Saint-Charles et de son écosystème. Prenant la forme d’un poisson, cette sculpture-banc en aluminium fait écho à la vie aquatique et au milieu naturel où elle est insérée.

Crédit: Ville de Québec

Après avoir croisé la rue de la Pointe-aux-Lièvres et passé sous le viaduc de l’autoroute Laurentienne, à proximité de l’élégante Passerelle des Trois Sœurs, on retrouve aux deux extrémités de celle-ci, des sculptures-bancs créées par l’artiste Melvyn Flóres. Celles-ci s’inspirent à la fois de la forme des mats de la passerelle et d’un engrenage de bicyclette. Les dossiers et les pieds des sièges forment une vague rappelant le mouvement de l’eau de la rivière.

Crédit: Ville de Québec

Un peu plus loin, toujours sur la même rive, une troisième œuvre, celle-ci de l’artiste Marc-Antoine Côté, intitulée Le tout reste un peu flou. Composée de sculptures-banc, faites de strates d’aluminium, telles des couches de glace superposées, elles font penser à des icebergs que des courants marins auraient dispersés sur la rive de la rivière.

Crédit: Ville de Québec

Enfin, l’exploration de l’art public que je vous propose tout au long de cette promenade de la Rivière Saint-Charles se termine par une œuvre colorée et ludique du duo de créateurs Cooke-Sasseville. Les formes courbées de cette sculpture-banc où deux personnes peuvent s’asseoir en vis-à-vis, s’inspirent des méandres de la rivière. Pierre Sasseville et Jean-François Cooke ont réalisé plusieurs œuvres d’art publiques dans la région de Québec dont la monumentale La rencontre située face au Centre Vidéotron.

Crédit: Ville de Québec

En revenant par la rive opposée de la rivière, vous traverserez le Parc Cartier-Bréboeuf et longerez le vieux Limoilou d’où vous aurez de très beaux points de vue sur la haute ville de Québec, avant de vous diriger vers le secteur du Vieux-Port.

Sur la rive du Saint-Laurent

En retournant à votre point de départ, vous pourrez continuer sur la piste cyclable qui longe la rue du Quai Saint-André et par la suite la rue Dalhousie jusqu’à la gare fluviale de la traverse Québec-Lévis, en passant devant le Musée de la civilisation et la Place des Canotiers. L’animation et l’achalandage seront certes plus manifestes puisque vous aurez à longer les quais à proximité des quartiers du Vieux-Port, de la Place Royale et du Petit-Champlain, épicentre du Vieux-Québec du pied de la falaise. Peu après avoir dépassé les quais de la Garde côtière, surplombés par le Cap Diamant, vous passerez devant une sculpture donnée par la ville de Calgary à la Ville de Québec, à l’occasion de son 400e anniversaire. Intitulée Do Ré Mi Fa Sol La Si Do, cette œuvre du sculpteur Joe Fafard est constituée de huit chevaux en acier qui semblent galoper le long du Saint-Laurent et du boulevard Champlain. Cette œuvre s’inspire directement de l’importance du cheval dans le développement de la Nouvelle-France et de l’Ouest canadien. L’ensemble dégage à la fois le mouvement et le dynamisme qui caractérise Québec et sa ville jumelle, Calgary.

Crédit: Ville de Québec

En continuant votre ballade au-delà du Parc Notre-Dame de la Garde et du tout nouveau Ström Spa, situé au Bassin Brown, vous longerez, toujours au pied de la falaise, des installations du Port de Québec. Mais arrivés au pied de la Côte Gilmour et une fois dépassé le Yacht Club de Québec, tous les vestiges de ce décor industriel auront disparu, ce qui vous permettra de redécouvrir pleinement le Saint-Laurent et sa rive. À cet endroit, débute vraiment la Promenade Samuel-de-Champlain. Vous longerez, jusqu’à la côte de l’Église de Sillery, une portion qui sera complètement réaménagée au cours des prochaines années. Le projet comprendra, outre une plage urbaine, un vaste bassin de baignade, un miroir d’eau avec jets, des pavillons de services, des aires de pique-nique et continuera d’être traversé par la piste cyclable. Évidemment, le parcours des cyclistes risque d’être un peu perturbé pendant les travaux, mais au terme de ceux-ci, les visiteurs comme les résidents de la région auront accès à un magnifique parc riverain.

Arrivés à la Côte de l’église où débute la première phase de ce vaste projet qu’est la Promenade Samuel-de-Champlain, vous serez à même de constater tout le savoir-faire de la Commission de la capitale nationale en matière de développement et d’aménagement.

De ce point jusqu’au Quai des Cageux, vous pourrez vous déplacer sur la rive du fleuve, dans un environnement où l’art public est omniprésent. Le Parcours est parsemé, de part et d’autre du boulevard Champlain, de sculptures qui font de cette promenade, un magnifique musée en plein air pour les amoureux de l’art moderne. Et pour vous permettre de prendre le temps de faire une pause inspirante, des bancs ont été installés sur le bord du fleuve et les surfaces gazonnées sont suffisamment vastes pour permettre à tous de s’arrêter pour une pause ou un goûter bien mérité. Voici un avant-goût de ce que vous pourrez découvrir et admirer tout au long de votre promenade.

Convergence de Jean-Pierre Morin
Plonger de Hélène Rochette
Alas de México, de Jorge Marin, offert par la Ville de Mexico
Latitude 51° 27′ 50 » – Longitude 57° 16′ 12 » de Pierre Bourgeault

Au Quai des Cageux, vous pourrez encore une fois apprécier la qualité de l’aménagement et de l’architecture du lieu. Un café et des tables vous permettront de vous restaurer dans ce lieu inspirant, et si la forme-vous le permet avant le retour au point de départ, pourquoi ne pas grimper au sommet de la tour pour apprécier l’immensité et la beauté des lieux, en aval des ponts de Québec et Laporte?

Crédit: Ville de Québec

J’ai déjà lu quelque part que la Ville de Québec était un véritable poème visuel. Une chose est sûre, des artistes contemporains, talentueux et visionnaires, ont décidé d’ajouter quelques strophes plus contemporaines à ce poème, pour le plus grand plaisir de nos yeux. Et on ne peut que se réjouir de voir que la Ville de Québec et la Commission de la capitale nationale aient décidé de laisser libre cours à leur créativité.

Mon coup de cœur musical : L’album Le fruit du hasard de Stefie Shock. Fidèle à ses habitudes, l’auteur-compositeur-interprète livre une performance exceptionnelle en lançant son premier album de matériel original depuis 2014. Il a pu célébrer sa parution en grand en mars dernier alors qu’il soulignait aussi ses 20 ans de carrière et soufflait ses 50 bougies.

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Le métier d’hôtelier nous offre à chaque jour la chance de faire des rencontres mémorables. À notre tour, à l’Hôtel Château Laurier Québec, nous souhaitons vous offrir des rencontres inspirantes porté par notre engagement en francoresponsabilité. Suivez-nous!

Les liens Québec-France

Tout amateur de livre le sait. Il arrive un moment où l’on est happé par l’histoire. Ce moment où l’on est transporté ailleurs. En refermant le livre, on se sent un peu plus près de l’auteur. Comme un ami avec qui l’on a partagé un instant d’intimité.

Convaincu que la littérature est un véhicule extraordinaire pour partager la langue française, l’Hôtel Château Laurier Québec est un fier partenaire de longue date du Prix littéraire Québec-France Marie-Claire Blais. Le prix récompense un auteur pour son premier roman. En plus de souligner les liens littéraires forts qui existent entre le Québec et la France, le prix s’ancre dans ce lien intime entre le lecteur et le livre. En effet, ce sont les membres des comités de lecture des 15 associations régionales Québec-France qui choisissent le lauréat. Le gagnant est dévoilé lors du Salon du livre de Québec.

« J’adore plonger dans l’atmosphère effervescente du Salon et des nouveautés littéraires. Mais surtout, le Salon du livre de Québec est un des événements phares de notre francophonie. Cela allait donc de soi pour nous d’offrir l’hébergement aux trois finalistes du prix littéraire.» explique Alain Girard.

En 2019, le Prix littéraire Québec-France Marie-Claire Blais célèbre sa 15e édition. À l’occasion du 10e anniversaire, Madame Blais soulignait déjà sa joie de voir le prix traverser les années ; nous partageons avec elle le bonheur de la continuité.

Romancière, dramaturge, poète, Marie-Claire Blais occupe une place d’honneur dans les murs de l’Hôtel Château Laurier Québec. En effet, si vous parcourez nos corridors vous aurez le plaisir de la découvrir parmi nos citations murales. Soyez curieux et venez nous visiter. Comme elle le dit si bien :

« N’est-ce pas la curiosité qui nous retient à la vie? » – Marie-Claire Blais

Jeunes et francophiles? Bien sûr!

Curieux, Alain Girard l’était de savoir ce qui attire les jeunes d’autres cultures à devenir francophiles, car en écoutant la télé, la radio, des balados souvent anglicisées, il est parfois difficile de s’imaginer la vitalité et l’attrait que peut susciter la langue française.

Curieux, il a donc voulu en apprendre davantage de la part de deux jeunes francophiles : Aisha Jalil, 21 ans, Argentine, étudiante en lettres modernes et professeure de français à Córdoba, et Ernesto Pardo, 35 ans, Cubain, guide touristique francophone et professeur de français à Cuba. Aisha et Ernesto ont participé à l’édition 2018 du Parlement francophone des jeunes des Amériques (PFJA) organisé par le Centre de la francophonie des Amériques.

Si pour Ernesto, il s’agissait d’une seconde participation au PFJA, c’était une première pour Aisha qui a vu dans cette opportunité la chance de connaître une autre culture, un autre français, mais surtout de débattre, en français, avec d’autres jeunes :

« […] pouvoir débattre des solutions aux enjeux sociaux et environnementaux, en français, avec des gens dont leur idéologie était souvent différente de la mienne était très séduisant » – Aisha Jalil

Tous les deux ont été frappés par la diversité culturelle du Québec, et du Canada. Réelle découverte pour Aisha qui, de son propre aveu « n’avait aucune idée de la variété et de l’hétérogénéité de la francophonie en Amérique du Nord », Ernesto avait pour sa part déjà voyagé dans des villes canadiennes anglophones, cette fois il a tout particulièrement apprécié vivre une expérience d’immersion complète dans un milieu francophone comme l’offre la ville de Québec.

« Je suis vraiment admiratif de la richesse linguistique et culturelle du Canada ».

Qu’est-ce qui pousse deux jeunes des Caraïbes et d’Amérique du Sud à apprendre le français et à le maîtriser suffisamment pour incarner la vie parlementaire dans la langue de Molière?

Aisha a choisi à 11 ans d’apprendre le français, sans nécessairement être consciente de tout ce que la France peut symboliser en Argentine ; elle avait néanmoins l’intuition d’accéder à un monde de possibilités. Depuis, elle fréquente la langue française de différentes façons :

« J’ai pu « l’habiter », comme dit Barbara Cassin*, de manières très différentes et enrichissantes. Je suis en même temps élève, prof, traductrice des fois, touriste, étrangère, consommatrice de sa culture, représentante de la francophonie argentine dans d’autres pays » – Aisha Jalil

*Philologue, philosophe et membre de l’Académie française

Ernesto aussi a constaté très jeune qu’apprendre une autre langue ouvre des portes. Si son apprentissage du français a débuté grâce à des cours à la télé cubaine, il a pu perfectionner sa maîtrise de la langue à l’Alliance Française de La Havane. Au début de la vingtaine, un bon ami lui a proposé de devenir guide touristique : le seul défi était de connaître le français! Défi réussi, car depuis 14 ans il pratique ce métier, étant même devenu entrepreneur en tourisme, et on le devine, avec une offre de séjour en français!

Alain Girard aime la beauté de la langue française, qu’il décrit comme la langue du cœur, la langue des émotions. Nos deux jeunes francophiles, eux, qu’est-ce qui leur plaît le plus dans le français ?

Ernesto apprécie particulièrement la diversité et la richesse du français. Plus encore, il a du plaisir à l’enseigner à titre d’enseignant de français langue étrangère à l’Alliance Française à La Havane. De son côté, Aisha aime la culture qui entoure la langue française – cinéma, musique, humour, littérature, philosophie, théâtre et cuisine – mais elle trouve tout aussi passionnant la dimension politique du français « langue aussi émancipatrice qu’impérialiste » résume-t-elle.

Avant de laisser nos deux jeunes retourner à leurs occupations, soyons curieux à nouveau. Quel est leur souhait pour la francophonie?

Cuba ayant d’étroites relations historiques et contemporaines avec la francophonie, Ernesto aimerait bien que le pays fasse son entrée à l’Organisation internationale de la francophonie. De son côté, Aisha formule le vœu que la francophonie demeure un espace d’inclusion et d’intégration ; pour que cela advienne, il faudra « que nous, francophiles et francophones du monde, on s’approprie la langue, qu’on l’habite, et qu’on l’aime ».

Aisha et Ernesto avaient tant à dire sur leur relation avec la langue française que nous vous invitons à prolonger votre plaisir de lecture en cliquant ici. Vous y découvrirez la suite de leurs étonnants parcours de francophiles, leurs coups de cœur et leurs trucs pour apprendre une langue étrangère.

Sur la route des Pow-wow : rencontre avec les Premières nations du Québec

Crédit photo: Stéphane Audet

C’est avec un immense plaisir que l’Hôtel Château Laurier Québec, en collaboration avec Tourisme autochtone Québec, accueille en ses murs l’exposition « Sur la route des pow-wow : à la découverte des Nations autochtones du Québec » du photographe d’origine acadienne Stéphane Audet.

Cette exposition représente pour nous une magnifique occasion de double rencontre culturelle. Comme le souligne notre directrice générale, Aude Lafrance-Girard :

« Dans le cadre de notre positionnement francoresponsable et culturel, tant en art visuel qu’en littérature, nous encourageons les artistes francophones à exposer dans notre hôtel. À travers ce positionnement, nous célébrons également la culture autochtone. »

Rencontre culturelle et rencontre intimiste avec les Nations autochtones du Québec; l’œil de Stéphane Audet a su saisir l’esprit sacré de ces grandes fêtes que sont les Pow-wow. Plus encore, ses portraits des danseuses et danseurs nous placent en tête-à-tête avec la fierté d’être autochtone chez ces femmes et chez ces hommes.

Les photos de Stéphane Audet s’offrent ainsi à nous tel un pont culturel; une façon d’être, déjà, invités à ces célébrations estivales.

L’exposition vous attend jusqu’au 3 septembre 2019 dans le Foyer des Plaines.

Pour voir la liste des Pow-wow 2019, cliquez ici.

 

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Peut-être le saviez-vous déjà, peut-être l’ignoriez-vous, mais août est assurément l’un des mois les plus propices pour découvrir Québec… et pour tomber follement amoureux de notre belle région. Afin de vous aider à planifier votre séjour parmi nous, l’équipe des concierges de l’Hôtel Château Laurier Québec vous a préparé des suggestions où nature et culture font bon ménage. Mais attention : vous pourriez bien être tenté de prolonger vos vacances dans la Capitale!

Côté nature

La saison estivale québécoise est courte mais intense. Dès la fin juillet, le soleil et le temps chaud ont permis à de nombreux champs et arbres fruitiers d’atteindre leur maturité : ce moment de l’année est parfait pour une virée agrotouristique! Qui n’aime pas prendre la clef des champs?

En couple ou en famille, l’autocueillette a toujours la cote. Le principe est simple : une fois chez le producteur, on se procure le récipient nécessaire (sac ou panier) au prix convenu, puis on redécouvre le plaisir de cueillir soi-même les fruits et légumes gorgés de la chaleur du soleil. Mais où aller?

Courtoisie: fraisesetframboisesduquebec.com

Autocueillette propose des outils pour repérer les endroits où cueillir des abricots, des bleuets, du cassis, des cerises, des poires, des prunes et des légumes variés. Les Fraîches du Québec offre une carte interactive pour dénicher plus spécifiquement les producteurs de fraises et de framboises qui peuvent vous recevoir. Plusieurs de ces producteurs possèdent aussi une fermette où les petits adoreront nourrir et caresser les lapins, les chèvres, les agneaux et même les poneys.

Si vous souhaitez vous offrir une promenade au gré de vos envies, l’idéal est sans doute de louer une voiture, d’attraper une carte touristique et de partir à l’aventure. N’hésitez pas à solliciter notre équipe de concierges pour obtenir des conseils sur les entreprises de location de la région et pour obtenir des dépliants ou guides utiles.

Si vous préférez une formule éprouvée et sans tracas, c’est sans hésiter que nous vous recommandons Québec Bus Tour, une belle équipe de gens passionnés offrant des excursions gourmandes très appréciées des épicuriens! D’une durée d’environ trois heures, la Route des saveurs sur l’Île d’Orléans offre des dégustations de produits locaux, dont du vin, du cidre de glace, de la crème de cassis, du chocolat, du nougat et plus encore. Mais on s’engage à régaler également votre esprit en vous livrant une foule d’informations passionnantes sur l’histoire de l’Île d’Orléans, les débuts de la colonisation au Québec et même les contes et légendes du terroir. La viticulture québécoise est florissante, particulièrement depuis une vingtaine d’années. La Route des vins est l’occasion de découvrir quatre vignobles de l’Île d’Orléans : dégustez les vins en écoutant les explications fournies sur les différents produits, et profitez d’un apéro servi au dernier arrêt.

Courtoisie: Québec Bus Tour

Les départs de Québec Bus Tour se font à tous les jours à la Place d’Armes, près du Château Frontenac. Fait digne de mention, les circuits sont écologiques, les autobus au propane émettant 25 % moins de GES que les autobus réguliers. Dame Nature vous en remercie!

Côté culture

Si vous souhaitez plutôt profiter de l’effervescence urbaine, sachez que notre ville accueille plusieurs festivals et événements au cours des prochaines semaines!

Désireux de découvrir la production des artistes et artisans québécois? Cap sur Plein Art! Du 30 juillet au 11 août 2019, plus d’une centaine de joailliers, ébénistes, verriers, céramistes, créateurs de mode et bien d’autres présentent leurs créations sous de vastes chapiteaux, à l’Espace 400e du Vieux-Port de Québec. De belles trouvailles en perspective. Entrée gratuite.

Du 1er au 4 août, les Fêtes de la Nouvelle-France permettront de plonger dans un tourbillon d’activités festives : découvrez en famille la vie au temps des Filles du Roy et des soldats du régiment Carignan-Salières, participez aux ateliers de bienséances avec Angélique de Péan, dite la Pompadour de la Nouvelle-France, assistez aux conférences historiques, aux démonstrations ainsi qu’au spectaculaire défilé… de bien beaux moments en perspective au Parc de l’Esplanade! Accès libre sur présentation du médaillon officiel.

Courtoisie: Fêtes de la Nouvelle-France

Si vous recherchez des occasions de rire, le ComédiHa! Fest-Québec est une excellente option. Le laissez-passer (des lunettes rigolotes) donnent accès à plus de 350 spectacles et activités répartis sur douze jours, du 7 au 18 août! Nouveauté cette année, le volet MiHa!M, à la Place George V, juste devant notre établissement, et au Parc de la Francophonie, permet d’attraper un blé d’Inde grillé, une brochette, des plateaux de dégustation et une foule de petites choses à manger, avant de profiter du prochain spectacle.

Le Festibière de Québec, qui célèbre ses dix ans cette année, aura lieu du 15 au 18 août 2019 au Quai de l’Espace 400e. Challenge brassicole, accords mets et bières, parcours spécial « Je bois local », jukebox, jeux géants, dégustations, conférences du réputé bièrologue Philippe Wouters et spectacles variés promettent d’excellents moments aux amateurs de bière aux abords du bassin Louise. Verre officiel et jetons de dégustation offerts sur place.

Vous adorez l’histoire et le patrimoine? Du 15 au 18 août 2019, les Rendez-vous d’histoire de Québec vous offrent plus d’une soixantaine d’activités, de visites, d’expositions et de présentations spéciales : des conférences sur les Premières Nations, des exposés sur de grands personnages comme Champlain, Montcalm, Garneau, De Gaulle et Duplessis, des ateliers d’improvisation historique pour toute la famille, une conférence historique « immersive », un Salon du livre d’histoire, et plus encore. Les activités ont lieu dans plusieurs emplacements du Vieux-Québec. La plupart des activités sont gratuites.

Bordeaux Fête le vin à Québec, grande fête épicurienne, est de retour du 22 au 25 août 2019! En plus d’avoir l’occasion de goûter les vins des sept régions présentes dans une atmosphère détendue, on se cultive et on s’amuse en assistant aux conférences, aux ateliers de l’École du vin et aux classes de maîtres. Le volet gastronomique n’est pas en reste, avec des stations gourmandes proposant des accords mets‑vin, sans oublier le Pavillon des épicuriens. L’événement a lieu à l’Agora de Québec, en bordure du fleuve. Accès au site gratuit. Passeport disponible en prévente dans les succursales de la SAQ ou sur place.

Courtoisie: 3E évènement-expérience-émotion

Comme vous le constatez, les occasions de s’amuser, de découvrir et de se divertir ne manquent pas à Québec, en cette belle fin d’été! Quelles que soient vos envies, notre équipe de concierges fera le maximum pour vous aider à concocter un plan qui vous permettra de passer un excellent moment parmi nous. Nous vous souhaitons un superbe séjour!

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