Offres

Chambres

André Cauchon
Vivre le moment présent avec une intensité unique

Il y a quelques mois, je vous ai invités à me suivre dans la rencontre de Québécois passionnés, par leur ville, leur pratique professionnelle et les activités auxquelles ils se consacrent. Sans aucun doute, André Cauchon est vraiment de cette trempe. Il peut se vanter d’avoir un parcours professionnel riche d’expériences et de réalisations. Quiconque a déjà eu à utiliser, ici à Québec, des services professionnels d’une firme de services audiovisuels pour un congrès ou un événement, a de bonnes chances d’avoir croisé André. Peu de temps après avoir terminé ses études universitaires en administration des affaires, il est entré au service, comme gestionnaire, d’une importante firme spécialisée en services audiovisuels. Au fil des acquisitions et des fusions, son parcours l’a emmené à exercer ses talents et mettre son expertise au service de firmes de niveau national et international. Il dirige maintenant le bureau de Québec d’Expert’Ease, une entreprise de services audiovisuels, 100% québécoise qui est le fournisseur officiel, entre autres, de l’Hôtel Château Laurier et du Manège militaire Voltigeurs de Québec.

Toujours viser le sommet

Si performer et atteindre un niveau d’excellence fait partie de son ADN professionnel, on peut en dire tout autant pour sa passion des grands espaces et des montagnes.

En cette matière, comme vous pourrez le constater, il ne se contente pas de demi-mesures et fait rarement les choses à moitié. Bien qu’il ait toujours été un amoureux de la nature, il s’est, au cours des deux dernières décennies, attaqué à quelques-unes des plus hautes montagnes des Amériques et d’Asie. Dès 2003, il se rend en Argentine pour escalader l’Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques avec ses 6962 mètres d’altitude. Il récidive deux ans plus tard sur le même sommet en empruntant une autre voie, plus difficile. Ces expéditions l’ont confirmé dans son désir de relever encore plus de défis et de gravir d’autres sommets, parfois dans des conditions extrêmes. Ses qualités de gestionnaire et son sens de la planification l’ont définitivement bien servi dans cette quête. En effet, les sommets enneigés comportent leur lot de menaces et de dangers. Températures extrêmes, parois glacées, crevasses, avalanches, autant de menaces qui peuvent être fatales. Et sans une longue et minutieuse préparation, on ne peut se lancer dans de telles expériences.

Après avoir conquis le plus haut sommet d’Amérique du sud, il s’est lancé à l’assaut du mont Khan Tengri, au Kirghizistan, dont le sommet culmine à 7010 mètres d’altitude. L’escalade de ce sommet, situé à proximité des frontières de Kazakhstan et de la Chine, constituait sa première ascension asiatique. Toujours, dans le même massif, il s’attaquera, quatre ans plus tard, au Pic Pobeda, le plus haut sommet du massif du Tian Shan et de l’Asie de l’ouest. L’ascension de ces deux sommets est difficile et dangereuse et la fenêtre pour la tenter est courte, allant de la mi-juillet à la fin août. Seulement quelques alpinistes en réussissent l’ascension à chaque année.

                                      

Entre ces deux incursions en Asie, André a inscrit dans son répertoire d’expéditions, l’ascension du Mont McKinley an Alaska, le plus haut sommet de l’Amérique du Nord. D’une altitude de 6192 mètres, ce sommet impose des conditions météorologiques souvent extrêmes. Au cours de cette expédition, il a été, avec son partenaire, coincé pendant quatre jours par le mauvais temps, au dernier camp, à 5100 mètres d’altitude et ce, à des températures atteignant les -35o Celsius. Et, quelques années plus tard, en 2014, il est retourné dans la même région, pour escalader cette fois, le mont Logan au Yukon, le plus haut sommet du Canada avec ses 5959 mètres. Et encore une fois, ils y ont rencontré des conditions extrêmes : sur 30 jours d’expédition, visibilité nulle sur l’arête Est de la montagne pour un total de 13 jours, des vents qui ont largement dépassé les 150 km/h, ainsi que des tempêtes de neige qui ont laissé pas moins de deux mètres de nouvelles neiges. Non seulement les conditions météorologiques étaient extrêmes, mais ils ont dû progresser sur une épaule avec des falaises de 1000 mètres de chaque côté. Même s’ils ont laissé beaucoup d’énergie sur ce projet et malgré les défis extrêmes qui ont caractérisé ces expéditions sur les monts McKinley et Logan, il en a rapporté des souvenirs impérissables comme en font foi les photos prises lors de ces ascensions.

 

 

 

 

 

Une passion partagée en famille

La passion d’André pour la conquête des sommets est assurément contagieuse. Il a en effet entrainé dans ses aventures des membres de sa famille et des proches. Ainsi en 2012, il part pour le Pérou, dans la Cordillère blanche, une région prisée par les alpinistes et les trekkeurs, avec son fils Alexandre et son neveu Jean-François, respectivement âgés à l’époque de 21 et 19 ans. Ils gravirent avec succès les monts Ishinca (5530 mètres) et Urus (5420 mètres). Après ces deux ascensions, ils se lancent à l’assaut du Tocllaraju (6032 mètres). Ses deux accompagnateurs, éprouvant de la difficulté avec les vents et le froid après avoir marché toute la nuit, il décide d’arrêter cette dernière ascension autour de
5 500 mètres.

En juillet 2017, il part en Bolivie avec sa conjointe et un couple d’amis. Au cours de ce voyage, ils feront l’ascension de montagnes et de volcans dont les sommets culminent à plus de 6000 mètres. Au programme, les monts Pomerape (6282 mètres), Parinacota (6348 mètres), Acotango (6052 mètres) et Uturuncu (6008 mètres). À peine revenus de ce voyage, André et sa conjointe Julie rêvent encore d’aventures dans les plus belles régions montagneuses du monde. Cette quête les emmènera, à l’été 2019, au Pakistan où ils accompagneront un ami qui projette d’escalader le K2, le deuxième plus haut sommet du monde après l’Everest. Ils feront donc un trek de 210 kilomètres sur le glacier Baltoro, pour se rendre au camp de base du K2, probablement un des sommets les plus meurtrier du monde. Heureusement, cette longue marche avec l’expédition de leur ami s’est faite dans de très bonnes conditions météorologiques. Ils en ont rapporté des souvenirs et des moments d’extase qu’ils n’oublieront jamais.

                                    

Parcourir les plus beaux sentiers de la région

Entre ces grands voyages qui nécessitent une préparation méthodique, André et sa conjointe profitent au maximum de tous leurs moments de loisirs pour parcourir les plus beaux sentiers de la région de Québec, de Charlevoix et de Chaudière-Appalaches. Et lorsque le temps leur permet, ils n’hésitent pas à avaler des kilomètres supplémentaires pour se rendre dans les Chic-Chocs ou sur les plus beaux sommets du Nord-est des États-Unis. Mont-Sainte-Anne, Vallée Bra-du-Nord, Vallée de la Jacques-Cartier, Parcs des Haute-Gorges et des Grands-Jardins dans Charlevoix, tous ces sites naturels constituent son terrain de jeu, et ce, en toutes saisons. Et le bonheur que lui procurent ces sorties est souvent là tout près de la maison. Ainsi, se retrouver au sommet du Mont-Sainte-Anne dans l’obscurité pour y admirer la pleine lune lui procure un agrément absolu et un moment d’extase et de sérénité. Pour André, rien de mieux pour recharger les batteries afin d’être prêt à relever ses nombreux défis professionnels.

Bien plus qu’un fournisseur, un partenaire sur qui compter

Pouvoir compter sur un fournisseur qui connaît très bien nos salles de réunion et qui est en mesure de contribuer à la qualité de l’expérience offerte à nos clients représente un atout inestimable. Et, en prenant la responsabilité de la gestion événementielle au Manège militaire, nous voulions travailler avec des spécialistes capables d’exploiter au maximum les possibilités techniques incroyables de ce bâtiment unique et exceptionnel.

Nous pouvions déjà compter sur l’expertise hors norme de notre traiteur Georges V. Compléter celle-ci avec celle d’un partenaire comme André et son équipe, c’est un atout inestimable qui nous permet de gravir et d’atteindre, tout comme lui, les plus hauts sommets en offrant un service de niveau international à nos clients.

Oui, définitivement, André est de la race des passionnés, ces personnes qui m’ont toujours impressionné, non seulement par leurs performances, mais surtout par l’intensité avec laquelle ils choisissent de vivre leurs rêves. Quand je lui ai demandé de me relater ses expériences et de me fournir quelques photos pour illustrer ce billet, c’est avec sa générosité habituelle qu’il l’a fait. En regardant ces photos exceptionnelles, j’ai compris sans difficulté tout ce qui nourrissait sa passion des sommets et des grands espaces.

Mon coup de cœur musical : L’album Objets perdus de Evelyne Brochu. Un premier album très réussi pour la comédienne qui fait son entrée dans le monde de la musique pop.

Offres

Chambres

Nous sommes heureux de vous présenter de courts récits inspirés de faits vécus dans notre hôtel. Ces histoires nous ont été racontées par nos employés.

Cette démarche fait partie de notre engagement à mettre en lumière les talents des francophones et c’est ainsi que nous avons demandé à des auteurs locaux de vous raconter ces histoires. La première histoire publiée fut celle tirée du livre « Histoires d’hôtels et autres lieux« , projet de Anderson Publication publié en 2018. Pour lire l’histoire de l’Hôtel Château Laurier Québec cliquez ici.

Voici la deuxième:

La scène est irréelle. Bruno ne s’attendait pas à tant de militaires, de dispositifs de sécurité, de convois de véhicules blindés. Les tireurs d’élite, embusqués sur le toit de l’Hôtel Château Laurier Québec, lui rappellent tout le sérieux de l’événement, en même temps qu’ils lui semblent appartenir à un autre monde que le sien, un monde où la violence et l’anarchie règnent en maître. Il aimerait leur dire que tout cela est inutile, que sa ville n’est et ne sera jamais le théâtre de telles atrocités, puis il pense : il suffit d’un seul esprit malade, tordu, souffrant. Un seul homme, une seule femme cherchant à venger sa peine par la haine.

Quatre jours. Une quarantaine de généraux membres de l’OTAN tiendront pendant quatre jours d’affilée des discussions de la plus haute importance. Bruno a le délicat mandat de superviser les allées et venues des employés, mais aussi de livrer les bagages et le courrier aux militaires, de les escorter discrètement à leur chambre. Tout cela, avec le plus grand sang-froid. Il tente de se composer un visage de marbre, de paraître digne malgré le nombre impressionnant d’armes de guerre qui défilent devant ses yeux, comme autant de bêtes endormies, attendant le signal pour bondir hors de leur tanière. L’espace d’un instant, il se revoit enfant, jouant au cow-boy avec son frère Jonathan, leurs pistolets de plastique brandis bien haut au-dessus de leur tête, prêts à abattre l’ennemi invisible qu’ils pistent depuis des mois. Ils l’avaient prénommé Chester, pareil à cette grosse brute de sixième qui s’amusait à coller des chewing-gums dans les cheveux des filles. Bruno croit même entendre leurs cris victorieux devant la dépouille imaginaire du mécréant, qu’ils avaient débusqué au détour d’une ruelle sombre. Le souvenir lui arrache un sourire, qu’il s’efforce aussitôt de réprimer devant l’œil suspicieux de l’officier à qui il vient de remettre un colis qui lui est adressé.

Lorsqu’il passe devant la salle du Jardin, transformée pour l’occasion en véritable laboratoire informatique censé retransmettre, en direct, les mouvements de la ville, Bruno se demande si son frère se serait senti aussi intimidé que lui devant la délégation d’experts en explosifs de la Sûreté du Québec qui, hier encore, effectuait des vérifications à l’intérieur des murs de l’hôtel, accompagnés de leur maître-chien. Sûrement pas, songe-t-il pour lui-même. Jo avait toujours eu, aux yeux de Bruno, un flegme inébranlable. Il se souvient du service de leur mère alors qu’ils n’étaient âgés que de huit et dix ans. Son aîné, déjà, semblait emmuré dans un silence impénétrable, indifférent aux pleurs de leur père, aux poignées de mains suintant la pitié, aux condoléances formulées sur le bout des lèvres telles des prières avortées. À partir de ce jour, ils avaient cessé de se prendre pour des justiciers du Far West, de se composer des vies parallèles dans les replis de leur quartier. Bruno avait bien essayé de convaincre Jo de ne pas abandonner, mais ce dernier lui répondait invariablement la même chose : j’y crois plus.

* * * * *

Jour quatre. Bruno a l’impression de se mouvoir dans un immense espace capitonné, où chaque pas semble répondre à une chorégraphie savamment orchestrée. Rien à voir avec le climat habituel d’effervescence dans lequel baigne l’hôtel, rythmé par les arrivées et les départs des clients, les rires des réceptionnistes, les sonneries répétées des téléphones. Il est le seul à pouvoir circuler sur les étages, le seul à pouvoir pénétrer les zones à sécurité maximale, là où des gardiens affublés de lunettes teintées et vêtus d’habits noirs, qui semblent tout droit sortis d’un film d’espionnage, font le guet devant les chambres des dignitaires les plus puissants du monde. Ces hommes n’ont pas besoin de parler pour que Bruno devine tout le stress qui les tenaille, qui gonfle et atteindra des sommets vertigineux dans quelques heures à peine, alors que prendra fin la réunion de l’OTAN. La tension, même muette, circule d’un corps à l’autre, se nourrit des peurs, des scénarios catastrophes qui commencent à poindre dans l’esprit de Bruno. Il aimerait ne pas y succomber, se prouver qu’il est bel et bien l’homme de la situation, que ses patrons ont bien fait de lui faire confiance sur ce coup.

Puis, sans qu’il s’y attende, une image persistante se fraie un chemin dans son cerveau : celle de son frère vomissant dans une des toilettes de la coopérative funéraire où reposent les cendres de leur mère. Bruno, qui avait une envie pressante d’uriner, avait poussé la porte de la cabine, puis découvert Jo accroupi au-dessus de la cuvette, son corps secoué de spasmes involontaires. Son frère avait juste eu le temps de lui murmurer de le laisser tranquille. Sors, sors d’ici! Bruno n’avait pas obéi tout de suite, hésitant à le laisser seul. Son frère avait réitéré sa demande, cette fois en ajoutant ces mots : J’l’hais. Il avait oublié. Bruno avait oublié cette phrase, cette minute précise où son grand frère avait baissé la garde. Jo et sa colère, sa brûlure. Jamais il ne prononcerait le nom de leur mère, par la suite.

La délégation s’apprête à quitter l’hôtel. Dans le hall, tout le monde est sur le qui-vive. Bruno, lui, vient de remarquer un cellulaire branché dans une des prises de courant près des portes vitrées menant à l’extérieur. Et si? Et si ce dernier était relié à un dispositif de bombe? Et si, après des jours à craindre le pire, les attentats kamikazes, les explosions meurtrières, le pire survenait? Il pense à Jo. Encore. Et il se promet que, s’il s’en sort vivant, il achètera le premier billet d’avion pour Vancouver et ira le retrouver dans sa grande maison vide pour lui demander pardon. Pardon de ne pas avoir vu ta détresse, pardon de ne pas avoir insisté, ce jour-là, pour rester avec toi. Pardon de ne pas avoir été le frère que j’aurais dû être. Cela lui donne du courage, une combativité qu’il ne se connaissait pas. Il se penche, effleure le fil électrique connecté à ce qui signera peut-être sa fin. Pour toi, Jo.

Texte: Maude Déry

Offres

Chambres

Alors que les premiers flocons sont déjà tombés sur la belle ville de Québec et que vous entrevoyez avec plaisir votre prochain séjour à l’Hôtel Château Laurier Québec, notre équipe a pensé vous offrir quelques suggestions d’activités à connotation festive. Vous y trouverez, nous l’espérons, d’inspirantes et lumineuses idées d’activités à faire à Québec pendant le temps des Fêtes!

Cocooning et plaisirs de table

La réputation gastronomique de Québec n’est plus à faire. Comme le démontrent les nombreux honneurs que se méritent nos chefs et nos restaurants, les plaisirs de la table figurent assurément parmi les ingrédients-clés d’un séjour plein de charme à Québec.

L’un des lieux ayant récemment fait parler de lui est le restaurant ARVI. Cet espace industriel de Limoilou, où l’on sert une cuisine de saison contemporaine et ayant beaucoup de caractère, a été nommé meilleur restaurant au Canada en 2019 par le magazine enRoute d’Air Canada.

Pour une expérience gastronomique qui sort de l’ordinaire, La Tanière3 est toute désignée. Installé dans des voûtes historiques datant de l’époque de la Nouvelle-France, à la Place Royale, ce resto propose un menu dégustation à l’aveugle inspiré de l’histoire et du terroir, qui se décline en deux expériences distinctives : d’une part, le comptoir-chef pour voir les artistes de la cuisine à l’œuvre et, d’autre part, la voûte de la salle à manger. Un moment inoubliable. Étant un lieu très couru, il faut cependant réserver suffisamment à l’avance.

En cas d’envie soudaine d’aller prendre un verre dans un environnement luxueux, pourquoi ne pas aller vivre la vie de château… au 1608 bar à vins et fromages du Château Frontenac? Avec sa carte de cocktails maintes fois primée dans des concours nationaux et internationaux, ainsi que ses planches de fromages fins du Québec (conservés dans un splendide cellier), le 1608 permet de passer un très agréable moment dans une atmosphère cossue et branchée.

Bar 1608

Détente au spa

Envie de décrocher et de se détendre? Québec et sa région immédiate comptent plusieurs spas ayant une excellente réputation. Si l’âge pour y accéder est de 16 ans, la plupart des spas offrent aussi des plages horaires (souvent le dimanche matin) ouvertes aux enfants, permettant ainsi d’accommoder les familles.

Situé sur le boulevard Champlain, le Strøm spa Vieux-Québec est une installation thermale de type scandinave. À défaut d’admirer la mer Baltique, on y a une vue époustouflante sur le fleuve Saint-Laurent! On y trouve des bains à remous en plein air, tempérés ou glacés, des saunas finlandais, un bain de vapeur à l’eucalyptus et plusieurs aires de détente avec foyers, mais aussi des bains flottants (dont l’expérience Zerobody), des massages et des soins esthétiques, ainsi qu’un service de restauration légère inspiré de la cuisine suédoise. De quoi relaxer le plus stressé des Vikings.

Dans une atmosphère totalement différente, le Sky Spa Québec offre un panorama en hauteur de la ville, du fleuve et même des montagnes qui bordent le nord de la région. Perché au sommet de l’édifice Jules-Dallaire, dans le secteur Sainte-Foy, ce spa urbain offre plusieurs bassins à remous, un sauna, des services de massothérapie et plusieurs soins. Ses terrasses «Voix haute» et «Voix basse» permettent de choisir l’espace en fonction de votre envie de relaxer ou de discuter! Les vendredis et samedis soirs, les heures d’ouverture prolongées jusqu’à minuit, avec vue sur la ville illuminée, procurent une expérience thermique panoramique assurément différente des spas classiques.

Sky Spa

Si vous préférez vivre l’expérience d’un spa en pleine nature (avec trempette dans une rivière naturelle!), plusieurs autres options s’offrent à vous. Consultez l’équipe du bureau des concierges ou de la réception pour obtenir plus d’informations.

Magie, emplettes et féérie

Quoi de mieux qu’une visite dans un marché de Noël pour agrémenter votre séjour parmi nous et vivre la magie des Fêtes à Québec, tout en complétant vos emplettes!

À 15 minutes de marche de l’Hôtel Château Laurier Québec, le Marché de Noël allemand de Québec illumine les Jardins de l’Hôtel de Ville du 22 novembre au 23 décembre. À l’instar des marchés européens, on y déambule parmi les kiosques de bois où les marchands proposent d’alléchantes spécialités allemandes, comme le glühwein (vin chaud épicé), les bretzels et le pain d’épice de Nuremberg, mais aussi des produits du terroir québécois tels que fromages et charcuteries, le tout dans une ambiance animée de chants et de musique. C’est assurément une fantastique occasion de trouver des cadeaux originaux et de haute qualité.

Marché de Noël Allemand

Pour la toute première fois cette année, du 21 novembre 2019 au 2 janvier 2020, Le Grand Marché de Noël se tient dans l’espace flambant neuf du Grand Marché de Québec. Il est possible d’y découvrir plus de 60 marchands et près de 1000 produits du terroir ou pièces d’artisanat. On y offre aussi des ateliers de toutes sortes pendant toute l’année, mais aussi dans le temps des Fêtes. Par exemple la confection de canapés, de produits de soin maison, de collations et de cadeaux gourmands… De belles idées à faire en famille! Inscription obligatoire.

* * * * *

Choisir l’Hôtel Château Laurier Québec pour le temps des Fêtes, c’est s’offrir de multiples opportunités de découvrir la ville de Québec et ses nombreux attraits pendant une période particulièrement effervescente et lumineuse. N’hésitez pas à solliciter notre équipe de concierges pour toute question ou besoin d’accompagnement dans vos réservations d’activités : il nous fera plaisir de mettre notre expertise à votre service.

 

Offres

Chambres

L’enthousiasme avec lequel les pêcheurs aiment faire le récit de leur expédition et parler de leurs prises est proverbial. Étant moi-même un pêcheur, je pourrais vous en raconter des vertes et des pas mûres entendues au fil des ans. Il se pourrait même que, emballé au retour d’un de mes voyages de pêche, je me suis laissé aller à l’occasion à pimenter quelque peu le récit de mes expéditions. Et oui, lorsque l’on revient d’un séjour en pleine nature pour taquiner le poisson, il peut nous arriver de grossir un tant soit peu l’importance et la grosseur de nos prises. Je dirais même que ça fait un peu partie du plaisir de pêcher. Mais je peux vous assurer que l’histoire de pêche que je vais vous raconter aujourd’hui est bien réelle et qu’elle restera bien gravée dans la mémoire de ceux qui y ont participé.

L’histoire débute au début de l’été 2018. Francis Lévesque, le directeur des banquets du George V services de banquets et traiteur de l’Hôtel Château Laurier Québec, préparait un souper au homard avec Benoit Raymond, un ami. Celui-ci, en regardant sur une des pinces du crustacé, l’élastique bleu et le médaillon qui certifie que celui-ci a bel et bien été pêché en Gaspésie, lui dit qu’il aimerait bien avoir la chance de participer un jour à une pêche au homard. Francis, qui a dans ses connaissances Joël Berthelot, un pêcheur gaspésien, saisit la balle au bond et communique avec ce dernier pour voir si un tel projet est réalisable. Mai 2019, les deux acolytes partent en Gaspésie pour vivre l’expérience de la pêche aux homards avec Joël sur le bateau du capitaine Jimmy Lepage. Ils ont aussi la chance de visiter la plus grosse usine de transformation de crustacés en Amérique du Nord, E Gagnon et Fils Ltée, avec Bill Sheehan qui a repris l’entreprise familiale avec son frère.

Peu après, Joël est à Québec pendant le Festival d’été de Québec. Il est accompagné de Bill. Francis, Benoit et leurs amis gaspésiens se rencontre pour un souper au restaurant. Au cours du repas, Joël et Bill proposent à Francis et Benoit de participer à une pêche au thon rouge d’ici à la fin de l’été. L’invitation ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Francis n’est pas homme à laisser passer une telle opportunité. Il met en place dès lors tous les aspects d’un projet ambitieux. Il propose dans un premier temps à Henrich Meesen, le chef exécutif du George V de les accompagner lors de cette expédition et c’est avec enthousiasme que ce dernier accepte de se joindre à l’aventure. Il pose toutefois une condition, soit d’emmener avec eux Guillaume Dumas, cuisinier et collaborateur depuis les dix dernières années et surtout, un passionné de la pêche. Et puis, se disant que mettre en images cette pêche au thon pourrait très bien rapporter aussi gros qu’un beau thon, Francis en parle à son frère Christian qui possède Senseï Media, une boite de production vidéo.

Départ pour la Gaspésie

Au cours des semaines qui suivent, tout se met en place pour leur permettre de vivre une expérience qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Arrive le grand jour, le 12 septembre dernier. Le groupe de Québec, auquel se joint Louis Latulippe, un autre ami de Francis et Benoit, prend l’avion à l’Aéroport Jean Lesage en direction de Gaspé. Arrivés sur place en soirée, ils échangent autour d’une bière et finalisent le plan de match pour une journée qui sera mémorable. Levés au petit matin, Francis et son frère Christian se rendent à Percé et sur la côte gaspésienne pour prendre des images qui seront intégrées à la vidéo. Après, un après-midi à pêcher sur un quai et un bon souper, ils s’embarquent tous vers 18h30 sur le Sun Catcher, le bateau de Jimmy Lepage, le même capitaine du périple de homard qui, par ailleurs, s’y connaît très bien en matière de pêche au thon. Jimmy est accompagné de Kevin Caron, son co-pilote. À eux deux, ils constituent un duo de choc pour guider le groupe dans cette aventure.

Sun Catcher

Ils quittent donc le quai et se dirigent au large de Chandler. Le temps est clair et la lune est pleine. Guillaume, qui est superstitieux, a entendu dire que la pleine lune, ce n’est pas l’idéal pour la pêche au thon. Advienne que pourra, c’est le grand soir et l’équipage n’a d’autre choix que de faire confiance au capitaine. Alors qu’ils naviguent le long des côtes gaspésiennes, le capitaine lance un appel au groupe en constatant qu’un gros poisson a mordu à la ligne. Dans les premières heures, deux thons ont mordu à l’appât mais ils ont réussi à se décrocher de la ligne. Pendant 1 heure 45 minutes, ils en ont tenu un autre au bout de la ligne. Grâce au savoir-faire du capitaine et à la détermination de tous, ils l’ont ramené patiemment tout près du bateau, à peine dix pieds comme s’ils pouvaient presque y toucher. Puis, dans un grand « clac », la ligne a cédé. Beaucoup d’émotions et certes, une belle déception d’être passé si près. Qu’à cela ne tienne, le capitaine et tout l’équipage ont remis ça. Comme le raconte Henrich, notre chef exécutif, « On était fatigués, on était brûlés, mais j’ai dit, écoute, on va en poigner un autre, un plus gros ». Quinze minutes plus tard, encore une fois, un thon a mordu à la ligne. Malgré la fatigue et les montagnes russes d’émotions des dernières heures, le niveau d’adrénaline était au maximum et au prix d’efforts intenses, un thon de 714 livres a été ramené près de la coque du bateau. Cette fois, pas question de le laisser filer. Une corde a été attaché à la queue et, à 2 heures du matin, c’était le retour au quai de Grande-Rivière avec une belle capture.

Thon 714 livres

Le repos était on ne peut plus mérité pour les amis qui avaient participé à cette aventure inoubliable. Une journée longue, épuisante, mais combien satisfaisante. Et surtout, elle était immortalisée puisque Christian en avait saisi tous les moments dans sa caméra. Pendant ce temps, le capitaine Jimmy s’est attelé à la tâche de préparer le thon afin de pouvoir l’expédier, bien frais, dans les cuisines du George V. Au total, un peu plus de 350 livres de bon thon rouge, frais et de qualité, ont été obtenues.

Toute une histoire de pêche!

Et dire qu’au même moment, j’étais aux Îles-de-la-Madeleine, à moins d’une heure de vol de Gaspé. Définitivement, une belle histoire et celle-là, elle ne sort pas des fabulations d’un pêcheur désirant se rendre intéressant. Une histoire de pêche que Francis planifie déjà de répéter l’année prochaine. Et cette fois, n’en doutez pas, je ferai partie de l’aventure et je l’espère, nous serons encore une fois heureux et satisfaits d’offrir le fruit de notre pêche aux clients du George V. Du thon de grande qualité apprêté par le chef Henrich Meesen et sa brigade et servi de la mer jusque sur les tables de votre événement.

De gauche à droite: Guillaume Dumas, Heinrich Meesen, Alain Girard

Clavardage