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Je savais que je pouvais compter sur une équipe de personnes compétentes et responsables. C’est lorsque l’on fait face à un défi de taille que l’on peut toutefois réellement mesurer la chance que l’on a de faire partie d’une équipe exceptionnelle. Et l’ouverture du Manège militaire Voltigeurs de Québec a été cette occasion.

Nous avions bien sûr planifié avec soin cette soirée officielle d’ouverture du 26 avril 2018, en croyant avoir les clés de cet espace plus d’un mois avant l’événement. Mais plus le temps passait et plus la date de livraison retardait. Et ce n’est pas 40 jours, mais bien 4 jours avant l’événement que nous avons pu finalement prendre possession des lieux.

Les enjeux étaient pourtant importants. Nous savions que plusieurs centaines de personnes avaient répondu positivement à notre invitation de participer à cette soirée, dont 80 % étaient des clients potentiels. Il était hors de question de les décevoir, ainsi que les commanditaires de l’événement.

Le défi que nous avions était de prendre très rapidement conscience des capacités de la salle, de ses équipements, de ses espaces fonctionnels, dont ses capacités d’entreposage, pour nous installer sans perdre un seul instant et faire un succès de cette soirée.

En 4 jours, nous devions créer un décor magnifique et mettre en scène les 52 artistes participants, monter bars et stations (incluant vaisselle et verrerie) mettant en vedette des créations culinaires surprenantes et goûteuses pour les quelque 850 invités. Il fallait aussi planifier le déroulement de la soirée de façon à maintenir l’attention et la magie, tout en mettant en vedette tous les potentiels de cet espace, dont l’ouverture et la fermeture de la porte répartissant l’espace en deux sections en un temps record.

Ce défi impliquait surtout de faire travailler en équipe et sans avoir le temps de pratiquer au préalable un grand nombre de partenaires et de collaborateurs. Pour en saisir la mesure, mentionnons à titre d’exemple la présence de BGIS, le gestionnaire de l’immeuble, celle d’Expert’ease responsable de tout le volet audiovisuel, une foule d’artistes aux besoins très diversifiés tel que la parade de la Musique des Voltigeurs de Québec, les numéros originaux et saisissants de la famille Painchaud, la fougue du groupe rock The Vinyls, alors que Verreault Événements assurait la coordination des prestations de la soirée. Nous mentionnons également la participation de tous les autres complices de la soirée : Location Gervais, Décorum, Noctura, Groupe Voyages Québec, Éklosion, des musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec, Corby, Heineken, Château Souverain et Alex Coulombe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais ma plus grande reconnaissance va aux employés de tous les secteurs de l’Hôtel Château Laurier Québec et à ceux de notre service traiteur le George V  qui ont su allier leurs efforts à ceux du service traiteur du Fairmont Le Château Frontenac.

De l’orientation vers les stationnements, au service en salle, en passant par l’accueil jusqu’à l’offre de parapluies, car le mauvais temps s’était aussi invité à la fête, chacun et chacune a fait plus que son travail. Ils se sont donné corps et âme pour s’assurer du succès de cette opération charme.

Bien sûr, je savais pouvoir compter sur eux et sur leur professionnalisme, mais leur dévouement, leur capacité à se répartir les responsabilités et à prendre des initiatives de façon à anticiper les problèmes qui risquaient de se présenter, leur présence proactive auprès des commanditaires et des invités, la qualité de leur travail non seulement lors de la journée d’ouverture, mais lors des journées portes ouvertes, bref ils m’ont tous et toutes ébloui du début à la fin. Et il faut mentionner que trois événements se sont tenus dans la même semaine, dont le Women in Travel Summit qui a eu lieu du 3 au 5 mai.

La récompense est que nous voyons déjà le résultat de cet effet WOW car, à ce jour, les événements qui se tiennent au Manège militaire Voltigeurs de Québec attirent en moyenne 25 % plus de participants que le nombre prévu par les organisateurs; un événement a même vu le nombre de ses participants doubler. Lors d’une récente rencontre avec les employés, je leur ai dit combien j’étais fier de faire partie de leur équipe. Oui, de leur équipe, car ce sont eux les vrais responsables de ce succès. Et je leur en suis très reconnaissant.

Je vous invite à consulter la vidéo de la soirée en cliquant ici.

En ce début d’été 2018, je vous souhaite de passer de bonnes vacances. Que ce temps de repos et de découverte entre amis et en famille soit à la hauteur de vos souhaits. On se retrouvera en août pour échanger sur un autre sujet qui me tient à cœur, celui de la relève en entreprise.

Bon été et bon séjour à Québec!

Mon coup de cœur musical: Amour chien fou de Arthur H. Son dernier disque est très impressionnant. Pour l’occasion, il signe un double album,  un disque plus rythmé et l’autre plutôt atmosphérique. C’est du Arthur H tout craché!

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Dans mon blogue de février dernier, je vous parlais de ce projet d’un livre qui raconte l’histoire de différents hôtels. Je vous partage ici notre histoire qui s’intitule « La Dame de l’appartement 40 ».

Les gens disent toutes sortes de choses à propos des fantômes. Entre autres, que ce sont des esprits qui hantent des lieux. Mais c’est exactement l’inverse qui est vrai. Les fantômes sont en réalité des esprits qui sont hantés par des lieux. Je sais de quoi je parle. J’en suis un.

Vous connaissez des histoires d’endroits marqués par des tragédies, où errent des âmes tourmentées qui y sont mortes violemment ou qui y ont souffert terriblement. Certes, cela existe. Les âmes reviennent aux lieux qui les ont marquées entre tous. Oui, elles pleurent. Oui, elles peuvent faire peur. Mais l’on ne dit rien des âmes heureuses, celles qui retournent pour l’éternité – ou une partie d’éternité, mais qu’en dire, dans l’état où nous sommes, le temps n’existe plus – là où elles ont été bien, là où elles ont vécu dans une dignité à nulle autre égale. Là où elles ont pu toucher un morceau de ce que les vivants appellent « bonheur ». C’est mon cas.

La première fois que je suis venue au Château Laurier, c’était au début des années 1990. J’avais, oh… autour de la quarantaine, je ne sais plus très bien. Je fuyais. Je fuyais Toronto, son bruit, sa poussière, sa façon de pousser son orgueil et d’étendre son ombre sur le lac Ontario. Je fuyais aussi – surtout – ma fille. Ma fille qui criait à qui voulait l’entendre que ma santé mentale était trop fragile pour m’occuper de la fortune de son père. Ma fille qui me forçait à consulter des médecins qui établissaient des rapports prédéterminés, des médecins qui voulaient m’envoyer à l’hôpital pour que j’y croupisse dans le bruit des chariots et des civières. Ma fille qui lâchait des notaires à mes trousses pour me faire signer des procurations et des déclarations d’inaptitude. Ah, elle était rusée, ma fille. Elle était déterminée. Mon mari n’était malade que depuis peu quand elle a commencé à insinuer ces épouvantables faussetés à mon sujet. Elle en farcissait les oreilles de ma belle-soeur, de son époux, de mes amies. Les gens se sont mis à me parler d’une voix douce, comme s’ils avaient peur que je m’emporte et que je leur saute dessus telle une harpie. On a commencé à m’éviter, à me regarder en biais. Dépressive, disait-elle à qui voulait l’entendre, dépressive chronique. Psychose névrotique, brandissait-elle comme un épouvantail à corbeaux. Mais c’était elle, l’oiseau de malheur. C’était elle.

Alors j’ai pris mes dispositions. J’ai quitté cette ville après m’être assurée qu’elle ne toucherait pas un sou. Pas un. Jamais. Je m’étais trompée, bien sûr. Mais ça ne compte plus, maintenant. Elle peut bien faire ce qu’elle veut. Que le diable l’emporte.

Je suis arrivée à Québec par le train et me suis fait conduire en taxi sur la Grande-Allée. J’avais lu un article sur le Carnaval dans le Maclean’s, je crois, et l’on y voyait en photo cette belle avenue enneigée, illuminée, remplie de visages rieurs aux joues rouges. Un ami de mon mari m’avait raconté, un jour, qu’il s’agissait de la plus belle ville du Canada et je l’avais choisie pour cela. On m’avait aussi parlé d’une ville tranquille, sans grabuge, une ville où il faisait bon vivre, juste assez petite pour échapper au bruit et juste assez grande pour y demeurer anonyme.

Le taxi m’a déposée devant l’église St-Patrick. J’ai marché toute la rue vers l’est jusqu’à l’Assemblée Nationale avec ma petite valise et je me suis arrêtée pour contempler l’édifice, qui surplombait les fortifications anciennes. La pluie d’automne qui mouillait la chaussée amplifiait l’écho des pas d’un cheval qui menait une calèche où souriait un jeune couple visiblement très amoureux. Tout me paraissait aller au ralenti. Les voitures, tellement moins nombreuses que dans la Ville-Reine, les touristes, les fonctionnaires, les grands ormes, tout me disait : ça y est, c’est ici que tu seras bien. Pour la première fois depuis ce qui me semblait toute ma vie, je me suis sentie légère. J’ai pivoté sur moi-même, lentement. Un cocher se tenait debout près de sa calèche, grattant le cou de son cheval, qui se reposait, un picotin d’avoine accroché au licou. La porte Saint-Louis s’ouvrait sur la vieille ville, figée dans sa propre carte postale. De l’autre côté de la rue, le manège militaire exposait sa façade néo-gothique. On entrevoyait, derrière, l’herbe encore verte de ce que je devinais être les plaines d’Abraham. Et, juste au coin de cette rue, se dressait un petit édifice Queen Anne dont l’allure, je ne saurais dire pourquoi, me plut instantanément. Étaient-ce ces briques au charme apaisant? Cette mignonne tourelle? Ces fenêtres en encorbellement? Cet escalier menant à une porte de bois joliment ornée? Comment reconnaître ce qui cause les coups de foudre? Une enseigne affichait : « Hôtel Château Laurier ». J’ai aimé l’idée d’un château. J’ai traversé la rue, gravi les marches de bois et suis entrée.

J’y suis restée cinq ans. Les cinq années les plus heureuses de ma vie.

Bien sûr que je n’ai pas donné mon véritable nom. Pas de carte de crédit non plus. J’ai offert un substantiel dépôt. On m’a installée dans une jolie chambre avec vue sur la rue. Une chambre modeste : je ne savais pas combien de temps je serais là et, même si mon pécule était considérable, il n’était pas éternel. J’ai déposé mon bagage sur le lit et je suis redescendue pour manger. L’ambiance qui régnait là, calme et feutrée, m’emplissait d’une paix que je n’aurais pas cru connaître de mon vivant. Cette nuit-là, j’ai dormi comme jamais auparavant. La peur, la peur qui m’avait toujours poursuivie, comme une gargouille hideuse, m’avait quittée.

Le lendemain, je suis allée faire quelques courses. Vêtements, cigarettes. Et un cahier. J’en ai rempli, de ces cahiers, je ne sais plus combien. Quand j’en avais terminé un, je sortais en acheter un autre. Je savais bien que les femmes de chambre les zyeutaient, mes cahiers. Cela les intriguait de me voir y écrire toujours, chaque fois qu’elles venaient pour faire le ménage ou pour apporter serviettes propres. Ce n’étaient pas des choses importantes pourtant. Des pensées, ce qui me passait par la tête. Je couchais sur le papier tout ce que je n’avais osé dire à personne durant toutes ces années.

Elles étaient gentilles, ces femmes. Tout le personnel était gentil. On sentait que ces gens étaient bien traités, dans cet endroit. Que leur travail était estimé. L’une d’elles, particulièrement, m’a plu. Elle s’appelait Michelle. Une belle grande fille au sourire radieux, aux yeux brillants, intelligente et vive. Toujours discrète, toujours chaleureuse sans être familière. On voyait tout de suite qu’elle était de l’étoffe des battantes, celle- là. J’aurais aimé être comme elle, vaillante et courageuse. Le seul courage que j’ai eu dans ma vie a été ce voyage vers Québec. Et plus que le courage, je crois que c’est la frayeur qui m’y a conduite. Mais passons. Maintenant je sais tout de Michelle. Je sais tout, aussi, de la mémoire de ce lieu dont j’ai fait ma demeure.

Je sais que la directrice actuelle, une belle jeune femme de trente ans, est la petite-fille du fondateur et qu’elle a pratiquement grandi dans cet hôtel. Je sais que Michelle l’a vue pousser, elle qui y est depuis trente ans maintenant, justement. La gentille Michelle, la vaillante et courageuse et intelligente fille, elle occupe maintenant un poste important à la direction. On a fait confiance à celle qui est entrée là pour faire les chambres à l’âge de dix-sept ans. Il y a de l’amour entre les patrons et les employés de cet endroit. Les gens y sont fidèles, ils y travaillent longtemps. Je crois que l’apaisement que l’on y ressent tient en grande partie à cela.

Les murs me racontent tout. Depuis la construction de l’édifice, à la fin des années 1800, jusqu’aux grands travaux d’agrandissement des mdernières années. Je vois l’arrivée de cette famille, au milieu des années 1970, aussi. Il fallait voir grand pour acheter cette bâtisse après avoir quitté le Lac Saint-Jean, dont la prospérité forestière ne suffisait plus à faire vivre tout le monde à l’aise. Ils étaient partis, homme, femme et enfants, et s’étaient installés à Québec avec leurs économies. L’homme a travaillé dans l’immobilier, s’est découvert du flair et hop ! il a acheté le Château-Laurier, qui n’était alors qu’un modeste établissement, du genre que l’on voit dans les films noirs, avec le comptoir de bois et les petits casiers à messages derrière, au-dessus des crochets pour les clés. Avec les années, ils ont acheté des maisons adjacentes, ont fait de nouvelles chambres et même de petits appartements. Le fils a repris l’affaire, et enfin la petite- fille. Lorsque j’y vivais, il arrivait que le fondateur, désormais décédé, revienne y faire sa sieste d’après-midi, dans une chambre gardée pour lui. Les membres du personnel le traitaient avec affection. Cela me touchait.

Je ne  sortais pas souvent de  ma  chambre. J’y étais bien. Protégée. Je lisais chaque jour dans le regard de Michelle que j’étais là chez moi,  et qu’on ne me dérangerait pas. Personne ne  chercherait à troubler ma  paix ni  à percer mon secret. J’allais chaque matin chercher mon paquet de cigarettes au  petit dépanneur, puis je rentrais chez moi pour écrire. Il arrivait que j’aille manger dehors, mais c’était plutôt rare. J’étais bien dans mon Château. Je m’y sentais comme une princesse retirée en ses  terres.

Au bout de quelques mois, on m’a offert d’emménager dans un des petits appartements, au rez-de-chaussée. C’était moins cher qu’une chambre à la journée. J’ai calculé qu’ainsi, en effet, mon pécule durerait plus longtemps. Je me suis donc installée dans l’appartement 40, du côté des plaines. Oh, je n’avais pas une vue à tout casser. Mon logis donnait sur une cour intérieure toute simple où je pouvais, quand l’envie m’en prenait, aller faire quelques pas. Michelle et les autres employés continuaient d’assurer mon bien-être et ma tranquillité. Les soirs d’été, je pouvais entendre par ma fenêtre ouverte les pas des chevaux fatigués qui rentraient à l’écurie, à la fin d’une journée passée à répéter le même itinéraire pour les touristes émerveillés. Ils étaient mon lien avec l’extérieur, ces chevaux. L’écho de leurs pas me menait dans tous les coins de cette vieille ville que je n’ai jamais visitée autrement.

Puis, un jour, ma fille m’a retrouvée. Elle avait mis un détective privé sur mon cas, je pense. Combien de temps m’a-t-elle cherchée partout dans le pays avant de me trouver là? Par quel moyen a-t-elle réussi à flairer ma piste? Je me souviens d’avoir éprouvé un étrange sentiment de victoire d’avoir été capable de la tenir loin de moi durant toutes ces années. Elle est arrivée avec ses papiers de notaires et de médecins, a demandé la dame de l’appartement 40 et m’a ramenée à Toronto. Je n’ai pas résisté. J’étais fatiguée. On m’a conduite dans une maison très bien, où des gens compétents se sont occupés de moi jusqu’à la fin. Je ne sais pas ce qu’elle a fait de mes cahiers. Les a-t-elle lus? Les a-t-elle brûlés? À vrai dire, cela ne me fait rien.

L’appartement 40 n’existe plus. L’hôtel a été agrandi et modernisé. Il y a des salles de réception, des chambres neuves et celles qui ont conservé un cachet plus vieillot. Il n’y a plus de restaurant, mais on y trouve tout de même un service de traiteur et l’on peut commander, à la chambre, d’un établissement adjacent qui sert du poulet rôti.

J’ai élu domicile dans la suite présidentielle. Ne me demandez pas comment j’y suis arrivée, je ne saurais le dire. Tout ce que je sais, c’est qu’à un moment donné mon esprit a quitté mon corps pour se retrouver ici, où j’ai été si bien. La suite accueille toutes sortes de gens, des dignitaires, des vedettes, des personnes ordinaires aussi. Je m’amuse beaucoup à les regarder vivre, mais je ne les dérange jamais. J’ai assez souffert qu’on ne respecte pas ma tranquillité, c’est la moindre des choses que je respecte celle des autres. C’est un endroit ravissant, très éclairé, dont les grandes baies vitrées donnent sur les plaines d’Abraham que je n’ai que devinées de mon vivant et que je peux désormais contempler à loisir. On y voit des familles, des gens qui font du sport, des pique-niques. L’hiver, les silhouettes sombres des grands ormes veillent, comme des aïeux bienveillants, sur le sommeil des clients.

Il arrive que Michelle vienne s’assoir sur le divan de cuir de la suite, quand il n’y a personne. Elle se pose là quelques minutes, le temps de souffler dans la lumière généreuse des grandes fenêtres. Elle médite, refait en pensée le plan de la semaine, réfléchit à telle décision à prendre, ou simplement fait un peu le vide avant de reprendre le travail. C’est elle qui a la responsabilité des autres employés. Elle veille à tout. Et moi je veille sur elle.

Parfois je m’assois à ses côtés et j’écoute ses souvenirs. Elle a tout vu, depuis trente ans qu’elle est là, Michelle. Les folles soirées de Saint-Jean, lorsque les badauds revenaient du grand feu avec le diable au corps, les émeutes, les sommets politiques, les parades du Carnaval et les sculptures de neige devant le manège militaire. Elle l’a vu brûler aussi, le manège militaire, elle a contemplé le triste spectacle des pierres fumantes au petit matin. Elle a entendu les cris et senti les fumigènes du Sommet des Amériques. Elle a géré des fêtards et des bruyants, sans cesse soucieuse de préserver la quiétude des gens qui choisissaient de venir poser leurs bagages ici pour quelques jours, quelques mois, quelques années. Toujours elle a fait ce qu’elle avait à faire avec la force paisible et patiente de celle qui connaît la valeur du travail bien fait. Moi qui suis née dans la ouate, je l’admire. Je vois cette femme qui est venue ici toute jeunette offrir sa vaillance, et ce qu’elle est devenue. Un être sage sur qui l’on peut compter sans faille. Tous ici lui vouent un grand respect et, je dirais, énormément d’affection. Elle qui possède maintenant toutes les clés de toutes les portes, je sais qu’elle se souvient très bien du temps de sa jeunesse où les femmes de chambre jetaient les draps souillés par la fenêtre dans la cour intérieure, trop gênées de sortir sur la Grande-Allée avec ces paquets de linge sur les bras pour se rendre à la vieille buanderie. Elle se souvient des moments où on l’a laissée emmener ses enfants dans sa tournée de ménage, lorsqu’ils ne pouvaient pas aller à l’école. Elle se souvient de la petite fille de deux ans qui lui offrait ses bras et son rire, et qui est maintenant sa patronne.

Elle est bien, Michelle. Lorsque je me tiens à ses côtés, sur le divan de la suite présidentielle, je le sens. Elle est en paix. Comme moi.

 

 

Marie Christine Bernard est écrivaine et professeure de littérature. Ses livres la font voyager un peu partout dans le monde, ce qui l’amène visiter toutes sortes de lieux d’hébergement, des plus modestes au plus chics, dont elle est en mesure d’apprécier l’accueil puisque, élevée à Carleton-sur-mer, en Gaspésie, haut lieu du tourisme depuis les années 1850, elle en connaît un rayon sur le sujet. D’ailleurs, sa famille y possède un hôtel depuis 1979 et y a opéré durant une vingtaine d’années un restaurant reconnu parmi les cent meilleures tables au Canada. C’est dire que sa participation à ce recueil allait de soi !

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Nos voitures nous assistent dans notre conduite. Nos téléphones répondent à nos questions. Nos montres nous incitent à marcher et surveille notre sommeil. Les outils technologiques sont partout dans notre quotidien. Mais qu’en est-il du secteur du tourisme de congrès et de réunion? Comment l’intelligence artificielle est-elle utilisée et quel sera son impact dans les années à venir?

En 2018, les nouvelles technologies intégrant de l’intelligence artificielle comptent parmi les principales tendances qui influencent notre environnement de travail.

Aussi, j’aimerais réfléchir avec vous sur l’une des applications de l’intelligence artificielle qui est de plus en plus proposée à nos clients, soit l’assistant virtuel. Ces assistants changent la façon de concevoir l’expérience de voyage et changeront sûrement la façon d’offrir des événements afin de mieux répondre aux attentes de participants de plus en plus exigeants et connectés à leur téléphone intelligent.

Des robots pour simplifier le parcours client

À la manière d’Alexa (Amazon) et de Google Home, Sam, Louis et Carla sont des assistants virtuels. Ces logiciels robots permettent de dialoguer avec une personne dans un langage naturel et de façon continue par le biais d’un service de messagerie (comme WhatsApp ou Messenger) ou de conversation automatisée (comme l’Assistant Google).

Ces «chatbots» ont toutefois la caractéristique d’avoir été développés pour les besoins spécifiques d’entreprises associées au secteur du voyage; Sam est un assistant de voyage mobile développé par FCM Travel Solution, Louis est au service des clients d’Air France alors que Carla  est l’une des versions de l’assistant virtuel proposé par Carlson Wagonlit Travel (CWT).

Ces assistants virtuels ont comme principal objectif de simplifier la vie des voyageurs.

L’état actuel de leur développement les confine pour l’instant à répondre à des questions courantes; toutefois, il est prévu qu’à relativement court terme, ces assistants virtuels deviendront de plus en plus «intelligents» et aptes à guider les voyageurs à chacune des grandes étapes de leur parcours de consommation, c’est-à-dire :

  • En inspirant le voyageur potentiel et en l’assistant dans sa prise de décision au tout début de son parcours;
  • En l’aidant dans l’organisation de son voyage;
  • En optimisant ses réservations et ses achats de transports, d’hôtels et de services connexes;
  • En améliorant son expérience de voyage tout au long de son séjour.

Quelle est la température prévue à destination? Est-ce qu’il y a un changement d’horaire du vol réservé? Quels services de navettes sont disponibles à l’aéroport? Où se situe l’hôtel? Quel est le choix de restaurants à proximité? Ces «bots» pourront dorénavant intégrer toutes ces informations et répondre à des questions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En fait, ils feront bien plus, car leur capacité d’apprentissage leur permettront d’être proactifs, d’anticiper les questions et de proposer des solutions aux problèmes rencontrés.

Ces assistants virtuels ne sont pas les seules applications de l’intelligence artificielle en tourisme puisqu’il en existe plusieurs qu’on utilise déjà au quotidien sans même en soupçonner l’existence; pensons à ceux employés par les agences en ligne pour trouver et renégocier en continu le meilleur tarif d’un billet d’avion. Ces assistants virtuels ont toutefois la caractéristique d’être en contact direct avec nos clients et, avec leur permission, de pouvoir accéder à une foule de données et les intégrer en quelques fractions de seconde ce qui leur permet d’être présents, utiles et pertinents à toutes les étapes du voyage.

Hyper personnaliser l’offre de services pour se démarquer

Le choix du bulletin météo, la suggestion de prendre un taxi pour éviter d’être en retard à la réunion notée à l’agenda, la proposition d’un restaurant italien à moins d’un kilomètre de l’hôtel ne seront pas le fruit du hasard. Toutes les interactions entre l’assistant virtuel et son utilisateur auront ont été sélectionnées en fonction de ses habitudes, de son horaire et de ses préférences personnelles.

En plus d’apprendre continuellement par l’intermédiaire des milliers de réponses faites aux autres utilisateurs, les assistants virtuels pourront accéder à une quantité imposante d’informations provenant de nombreuses sources : le dossier de l’agence de voyages, la réservation auprès de la compagnie aérienne, la carte de fidélité de l’hôtel, les agendas électroniques personnel et professionnel et éventuellement, le programme personnel des activités choisies et rendu accessibles en temps réel par l’organisateur du congrès. Les choix personnels exprimés en ligne par l’utilisateur et dans ses pages personnelles sur Facebook ou d’autres réseaux sociaux pourront éventuellement contribuer à approfondir la connaissance des préférences de l’utilisateur et ainsi mieux orienter les services offerts, comme le choix du restaurant italien préférablement à d’autres.

Le développement de tels services d’assistance hyper personnalisés a pour objectif ultime de se démarquer de la concurrence, de créer un lien de confiance avec le voyageur, de le fidéliser et d’en faire un ambassadeur auprès de ses réseaux personnels et professionnels. C’est ce qui explique la course actuelle dans le développement de ces assistants virtuels par plusieurs compagnies aériennes, groupes hôteliers, agences de voyages et consolidateurs.

Quelle influence aura l’intelligence artificielle sur notre travail?

Nous sommes encore au début de cette révolution technologique et de son impact sur le service à la clientèle. Doit-on se méfier de Sam, Louis ou Clara? Qu’est-ce que cela implique pour nous et notre travail?

Les technologies et applications qui reposent sur l’intelligence artificielle sont et seront de plus en plus présentes dans toutes les dimensions de notre vie.  On peut donc croire que la demande pour des assistants virtuels qui facilitent les déplacements professionnels, qui optimisent la participation à un congrès ou qui enrichissent le séjour à destination, ira en croissant dans les prochaines années.

Il faut voir les assistants virtuels comme des ressources vers lesquelles on peut déléguer des tâches à remplir auprès de nos clients. Leur capacité à répondre avec exactitude et sans délai à des questions de logistique demandant peu d’expertises spécialisées est souvent mentionnée comme une occasion d’enrichir les tâches du personnel qui sera soulagé de ces interventions répétitives et peu valorisées. Ces solutions technologiques se veulent une façon de libérer du temps et des ressources qui pourront être consacrés à des responsabilités plus complexes, plus créatives et plus rentables pour les organisations, comme celles de développer de nouveaux produits ou d’offrir des services mieux adaptés à des clientèles spécifiques à la recherche de nouveauté et d’exclusivité.

On peut croire, par exemple, que le coût élevé de participation à des congrès internationaux devra de plus en plus se justifier par la possibilité d’accéder à des contenus exceptionnels ou l’opportunité d’entrer en contact direct et planifié avec d’autres participants partageant des intérêts communs. Les formules offertes devront probablement évoluer afin de compenser un temps de présence physique plus court; pensons à une participation à distance tout en conservant les avantages du direct et la possibilité d’interagir avec les gens sur place.

Les capacités des assistants virtuels, qui reposent sur l’existence et l’accessibilité à des mégadonnées (Big Data), évolueront au fil du temps et pourraient nous offrir une connaissance plus approfondie des attentes de nos propres clients. Mais tout cela soulèvera sûrement des questions de confidentialité et de sécurité des informations collectées.

Intelligence artificielle ou intelligence émotionnelle?

Le World Economic Forum identifiait récemment l’intelligence émotionnelle comme un facteur critique de réussite. Cette capacité à bien maîtriser ses émotions et à composer avec celles des autres est essentiellement humaine; aussi, l’une des principales craintes face à l’apparition des assistants virtuels est justement celle de perdre le caractère humain des relations avec la clientèle.

Si la transmission d’informations relatives au changement d’une salle de réunion ou au début retardé d’une conférence ne nécessite pas nécessairement une intervention humaine, le règlement d’un conflit avec un fournisseur ou la correction d’une erreur majeure nécessitant des excuses et un règlement satisfaisant seront toujours mieux servis par une intervention en face à face et de vive voix.

Dans un secteur comme le tourisme, les rencontres et les échanges demeureront toujours au cœur du succès des entreprises. Si le recours à des applications technologiques peut améliorer le service à la clientèle sur certains aspects, il demeure que rien ne pourra remplacer la relation humaine qui seule peut créer ce lien émotif que tout voyageur recherche avec la destination, les gens qui l’habitent et les professionnels du voyage qui croisent son chemin.

C’est d’ailleurs la taille humaine et l’ambiance amicale de Québec qui expliquent son succès. Et il en est de même pour l’Hôtel Château Laurier Québec dont le caractère familial et chaleureux se fait ressentir dès l’accueil.

MON COUP DE CŒUR!

Je déménage! Et lorsque vous lirez ces lignes, je serai probablement occupée à faire des boîtes pour changer de lieu de résidence. Je vais quitter le quartier Montcalm pour m’établir dans le quartier St-Roch. Et je suis très fébrile à l’idée de vivre dans ce nouvel environnement. Bien sûr, je connais déjà les avantages de vivre dans ce quartier toujours en évolution, mais je suis certaine qu’il me réserve encore plein de surprises.

Le quartier St-Roch regorge de restaurants, de cafés et de boutiques originales.  Vous en voulez quelques exemples?

Le bar à bulles La Champagnerie Québec offre la possibilité de goûter à divers vins effervescents dont plusieurs variétés de champagnes. Si vous désirez sabrer votre première bouteille, c’est l’endroit tout désigné. De plus, la cuisine y est de très bonne qualité et sait mettre à l’honneur la fraîcheur des produits régionaux.

Vous êtes plus «cocktails »? En bien pourquoi ne pas suivre un cours en soirée en formule 5@7  chez Ateliers et Saveurs? Les cours accueillent jusqu’à 18 personnes. Vous y apprendrez à réaliser 3 cocktails que vous dégusterez accompagnés de 3 tapas surprises!

Vous désirez rapporter à vos enfants un souvenir de votre passage à Québec ? Je vous suggère d’entrer chez Benjo. Vous aurez un seul problème une fois entré dans cette boutique, faire un choix parmi dans cet univers de livres, de jouets, de jeux de société de toutes sortes, de figurines, d’articles de bricolage, de poupées et doudous pour bébé. Seulement par curiosité, la visite en vaut la peine!

Au plaisir de vous recevoir prochainement à Québec et de vous croiser dans le quartier st-Roch!

 

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En voyage, rien de tel que de relever un défi entre amis, collègues ou membres d’un groupe pour développer des liens d’amitié et créer des souvenirs durables!

Un défi peut mettre en jeu le sens de l’observation, faire appel au goût d’apprendre ou provoquer le désir de se dépasser intellectuellement ou physiquement. Quelle que soit la motivation des participants, Québec est une destination qui sait très bien répondre à ce besoin de mettre du piquant et de l’originalité dans le séjour de ses visiteurs.

Je vous propose ici cinq activités qui apportent non seulement du plaisir à ceux et celles qui y prendront part, mais qui mettent aussi l’accent sur les habiletés de travail en équipe. Dans un monde où le partage d’informations et la coopération prennent de plus en plus d’importance, ces défis plairont autant aux clientèles en vacances qu’à celles d’affaires qui désirent joindre l’utile à l’agréable.

1) Des mystères à résoudre…

Comme toute ville historique qui se respecte, Québec recèle son lot de secrets qui ont donné naissance aux plus folles légendes. Devant l’intérêt de plus en plus grand du public pour la résolution d’intrigues et de mystères, l’entreprise Avacture a su habilement mêler réalité et fiction pour offrir des activités originales qui proposent de résoudre une énigme digne du populaire «Code Da Vinci» dans le superbe décor de la ville de Québec. Ces activités de découverte peuvent se réaliser seul ou en petit groupe, de façon autonome ou accompagnée d’un guide, autant de jour que de nuit. Et elles sont offertes en plusieurs langues.

Faire travailler ses méninges, nourrir son imaginaire, devenir le héros de cette aventure et en apprendre plus sur l’histoire de Québec en marchant dans ses rues étroites emplies de mystère, quel beau défi! Mais surtout quelle belle façon de passer du temps de qualité en couple, entre amis ou en groupe!

2) Testez vos connaissances!

Pour certains, les visites guidées peuvent sembler un peu passives, surtout s’ils ont préparé leur voyage en lisant sur la destination avant leur départ. Pour ces curieux, quoi de mieux que de les mettre au défi de tester leurs connaissances.

Vous connaissez peut-être l’entreprise Tours Voir Québec pour la qualité de ses visites guidées et ses tours privés; mais Tours Voir Québec offre aussi des rallyes pédestres historiques qui sauront répondre plus spécifiquement au besoin de dépassement des amateurs d’histoire.

Appuyés par des animateurs et des coordonnateurs dès la ligne de départ et tout au long de leur parcours, les participants regroupés en petites équipes de 3 à 5 personnes sont équipés de tout le matériel nécessaire pour bien s’orienter, consigner leurs observations et tenter de gagner ce rallye. Car les résultats sont compilés, les efforts sont récompensés et l’équipe gagnante pourra célébrer fièrement sa victoire!

Humour, visite des principaux sites patrimoniaux du Vieux-Québec, encadrement professionnel et remise de prix symboliques, tout est là pour faire de cette activité un événement dont on se souviendra longtemps.

3) Des défis pimentés de techno?

De plus en plus, défi rime avec technologie pour bien des visiteurs. Pour ces amateurs de techno, le géorallye offre le meilleur des deux mondes, car il nourrit à la fois leur passion pour l’histoire, l’intrigue et le mystère alors que l’utilisation d’un GPS ajoute cette petite touche moderne qui les motive à relever activement le défi proposé.

Les Géo Rallyes offerts par l’Ilôt des Palais exploitent plusieurs thèmes et répondent ainsi à des attentes très diverses. À titre d’exemple, mentionnons le géo rallye sous la neige ou celui inspiré du géocaching avec caches réelles et virtuelles qui met en valeur les caractéristiques de Québec comme ville du patrimoine mondial. Il y a aussi le géorallye axé sur l’histoire brassicole de Québec qui inclut la dégustation de bière en fin de parcours; une belle récompense, non?

Outre ces géorallyes, l’Ilot du Palais offre une activité de fouilles archéologiques virtuelles qui fusionne la passion pour l’histoire et l’attrait pour les technologies du 21e siècle. Les participants utilisent à la fois la géolocalisation pour repérer les artefacts là où les archéologues les ont mis à jour et une tablette numérique leur permet ensuite de les afficher et de les interpréter.

4) Forêt enchantée pour combler votre cœur d’enfant!

Niché dans une vallée secrète de St-Raymond dans le comté de Portneuf, à moins de 60 km de l’Hôtel Château Laurier Québec, un monde imaginaire peuplé de gnomes et de lutins attend votre visite. L’aventure en plein air qui y est proposée saura plaire autant aux adultes qu’aux enfants. Chapeau de gnome sur la tête, carte, compte-nains et clés en main, vous réalisez un parcours en forêt à la recherche du code secret vous donnant accès à un monde magique. Vos hôtes Gustave et Rosie, deux lutins sympathiques, vous  proposent aussi un spectacle inusité!

Mais attention, ce défi est réservé à ceux et celles qui ont su conserver leur cœur d’enfant!

5) Plus ou moins d’adrénaline?

Pour certains voyageurs, un défi implique nécessairement une dose d’adrénaline. Qu’à cela ne tienne, voici trois défis qui sauront plaire aux amateurs de sensations fortes. Ces défis se tiennent tous au Canyon Sainte-Anne sur la Côte-de-Beaupré à quelque 40 km de notre hôtel.

Le premier permet de braver sa peur des hauteurs en faisant l’expérience du Air Canyon. Cette activité vous transporte, à toute vitesse et à 90 mètres de hauteur, au-dessus d’un gouffre formé par la marmite du Géant et l’imposante chute qui gronde au cœur du Canyon Sainte-Anne. C’est toutefois bien assis dans des chaises que vous profitez de points de vue spectaculaires sur un paysage unique de la région de Québec.

Le second défi est plus sportif, car il s’agit de faire l’expérience de la tyrolienne du Canyon. La présence rassurante de guides expérimentés et l’utilisation d’équipements bien adaptés (casque, harnais et longes de sécurité) vous laissent le loisir de profiter pleinement du paysage alors que vous êtes suspendu à 60 mètres au-dessus du sol et des chutes.

Le troisième défi s’adresse aux plus aventureux qui voudront réaliser un des parcours de Via ferrata. Essentiellement une activité de randonnée pédestre sur paroi rocheuse, cette activité répond aux attentes du débutant comme à celles de l’initié selon la durée et le niveau de difficulté du parcours. À chacun de choisir son défi! Vues spectaculaires sur les chutes et sensations fortes assurées!

Comme vous le constatez, la région de Québec offre toute une gamme de défis qui sauront plaire au plus sage comme au plus aventureux. Et ce n’est qu’un échantillon ! Aussi n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de plus d’informations sur les défis que je vous propose ici ou sur toute autre idée dont vous aimeriez discuter afin de mieux répondre aux attentes de vos clients.

MON COUP DE CŒUR!

Connaissez-vous Où tu vas quand tu dors en marchant? Ce spectacle extérieur est offert par le Carrefour international de théâtre (Québec). Il invite le spectateur à se déplacer pour entrer dans des univers fabuleux, très différents les uns des autres, mais qui suscitent tous à la fois des émotions vives et une réflexion profonde.

La version offerte en 2017 et 2018 nous immerge tour à tour dans un continent où habitants et artistes sont costumés de matières recyclées; dans une manufacture d’objets étonnants créés par des femmes de toutes origines; dans un mouvement perpétuel et lumineux; dans une manifestation politique assourdissante et dans un monde imaginaire et poétique.

Je suis sortie de cette expérience très impressionnée, en me questionnant sur nos conditions de vie et celles vécues ailleurs, sur nos comportements de consommation et sur nos responsabilités de citoyen et d’être humain. L’environnement de la colline parlementaire, l’accessibilité facilitée par des tableaux très visuels, la créativité de la mise en scène et des décors, tout nous incite à réfléchir et à prendre conscience de nos gestes et de nos valeurs. Un vrai coup de cœur!

En mon nom et au nom du personnel de l’Hôtel Château Laurier Québec, je vous souhaite beaucoup de coups de cœur lors de votre séjour à Québec. Et n’oubliez pas de mentionner aux responsables de groupe qui séjournent à notre hôtel de demander à me voir à leur arrivée…car, j’ai un cadeau pour eux!

Quelques mots sur Danielle…

Les collègues de Danielle Talbot la décrivent comme une personne attachante, efficace et fiable. Danielle croit que le plaisir qu’elle a à travailler à l’Hôtel Château Laurier Québec provient en bonne partie de l’esprit de famille qui y règne. Maman d’une grande fille, elle est à même de constater combien chaque employé de l’hôtel cherche à offrir au visiteur l’attention qu’il offrirait à un membre de sa propre famille.

Situé dans l’Hôtel Château Laurier Québec, à quelques pas des fortifications entre le Parc des Champs‑de‑Bataille et la Grande Allée, le bureau de Danielle est au coeur de l’action. Alors, n’hésitez pas à la joindre pour plus d’information sur les sujets abordés dans ce bulletin ou pour lui faire part de vos commentaires! Elle adore ça!

Écrivez à ou composez le 418 522‑3848, poste 675 (sans frais : 1 866 822‑9222).

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